Pour DéFI, la LEZ ne peut constituer
un frein à l’accès aux soins de qualité
– LE 1ER MARS 2023 –
Une série de personnes – patients d’hôpitaux bruxellois, leurs proches accompagnants ou aidants ou personnes handicapées – reçoivent des PV pour avoir traversé la LEZ (Zone de Basses Émissions) avec un véhicule non autorisé. Le député bruxellois DéFI Marc Loewenstein déplore cette situation et propose d’élargir les conditions d’exonération à toutes les personnes détentrices d’une carte de stationnement pour personnes handicapées (et plus seulement les plus bas revenus), ainsi qu’aux patients considérés comme inaptes à prendre les transports publics.

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Publié le 01.03.2023
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Même si certaines dérogations existent déjà pour diverses catégories de publics précarisés, que des alternatives à la voiture et des mesures d’accompagnement sont proposées, nous devons porter une attention particulière non seulement à toutes les personnes handicapées, mais aussi aux patients qui se rendent dans les établissements de soins bruxellois. Des personnes qui ont besoin de soins, mais aussi celles qui délivrent des soins de santé se retrouvent aujourd’hui pénalisées pour avoir traversé la LEZ avec un véhicule non autorisé.
L’accès aux soins doit être assuré pour tous, LEZ ou pas LEZ ! Certains hôpitaux bruxellois sont des centres de référence. Certains patients, d’où qu’ils viennent, s’y font soigner depuis parfois des années par une équipe médicale spécialisée.
Bernadette Cowé, présidente de la section DéFI de Hal, a attiré à plusieurs reprises notre attention sur le frein à l’accès aux soins que représente la LEZ :
Amener au service d’urgence d’un hôpital universitaire, son enfant, avec un véhicule non autorisé c’est payer une taxe de 350€ en plus des frais d’hôpital. Les patients chroniques relevant d’un centre de référence pour maladie rare ou orpheline ne disposant pas d’un véhicule autorisé mais ayant l’obligation de se rendre au minimum une fois par trimestre au centre de référence voient aussi leur facture de soins exploser à cause de cette taxe LEZ. Les patients de la périphérie sont particulièrement impactés, qu’ils soient néerlandophones ou francophones, cela n’a pas d’importance. Il est urgent que leurs voix soient entendues et que des solutions soient apportées.
DéFI a toujours plaidé pour un accès aux soins de meilleure qualité. Ces enfants, adolescents et adultes ne peuvent être pénalisés par la zone LEZ dans le cadre de leurs soins de santé. Des solutions doivent être proposées et l’exonération de la LEZ pour certaines catégories de personnes en constitue une.
Il n’est pas normal que la dérogation actuelle pour les détenteurs d’une carte de stationnement pour personnes handicapées soit conditionnée à un revenu bas (statut BIM). Il faut prévoir, à tout le moins, des dérogations élargies à toutes ces personnes handicapées et aux patients trop malades, trop faibles ou trop handicapés pour prendre les transports publics. Cela ne me paraît ni insurmontable, ni trop impactant pour la LEZ. Par contre, ne pas les proposer irait à contresens de nos politiques d’inclusion et de notre devoir de faciliter l’accès aux soins dans les hôpitaux appropriés.

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