Pénurie d’infirmiers et d’infirmières: qu’attend le gouvernement fédéral pour agir?
– LE 26 MAI 2022 –
Ce mercredi soir, l’enquête menée par l’équipe de l’émission “#Investigation” (RTBF) a mis en lumière les effets concrets et inattendus de la pénurie d’infirmiers et d’infirmières en Belgique. Les solutions sont pourtant proposées au gouvernement fédéral depuis des années ! Qu’attend-il pour passer à l’action? C’est une question de santé publique.
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Publié le 26.05.2022
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Cela fait des années que le secteur des infirmiers et des infirmières appelle à l’aide. Le secteur était déjà sur les genoux avant la crise du Covid. Aujourd’hui, il est épuisé et nombreux envisagent de quitter la profession.
Cela fait autant d’années que les infirmiers et infirmières soumettent aux gouvernements des solutions constructives pour enfin revaloriser leur profession et ainsi, enfin, répondre au manque de bras dans nos hôpitaux, dans nos cliniques, dans nos maisons de repos, mais aussi pour les soins à domicile.
Ces solutions n’ont jusqu’ici jamais été entendues, aggravant la pénurie d’infirmiers sur le terrain. Il manquerait, aujourd’hui, 20.000 infirmiers et infirmières en Belgique !
Cette situation pousse des hôpitaux à recruter les infirmiers manquants à l’étranger, en recourant à des pratiques de recrutement illégales et en leur imposant des clauses inacceptables dans leur contrat de travail.
Ce mardi, notre députée fédérale, Sophie Rohonyi, a profité du rapport accablant du KCE sur le burn-out des infirmiers en soins intensifs pour à nouveau interpeller le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke.
Car à part la pérennisation du Fonds blouses blanches, rien n’a été fait.
“Les demi-mesures, telles que les remplacements de ce personnel par du personnel d’autres unités ou encore des étudiants, ne sont pas des stratégies qui ont vocation à répondre à cette problématique sur le long terme”, a-t-elle rappelé.
Et d’insister sur les mesures urgentes à prendre, notamment :
- la reconnaissance de la pénibilité du métier pour l’accès à la pension,
- la révision des normes d’encadrement,
- la rémunération du stage de fin d’études infirmières,
- la revalorisation salariale.
Pour Sophie Rohonyi, : “Le ministre de la Santé reconnaît enfin que ses mesures sont insuffisantes pour répondre à la gravité de la situation. Cela fait pourtant des mois qu’il annonce travailler à un plan de revalorisation de la profession ! Aujourd’hui, il n’évoque qu’un agenda de travail. Mais qu’a-t-il fait jusqu’ici ? En attendant, la santé des infirmiers continue de se dégrader et, par voie de conséquence, celle des patients dont ils ont la charge.”
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