Reconnaissance de la Palestine : Des sanctions réelles mais une reconnaissance en carton-pâte 

DéFI prend acte de l’accord intervenu en kern sur la Palestine et souligne les avancées positives qu’il contient. Les sanctions à l’encontre des autorités israéliennes, notamment l’interdiction de visa pour les ministres d’extrême droite prônant une politique de purification ethnique et l’interdiction d’importer des produits issus des colonies, constituent des mesures de simple bon sens, indispensables pour instaurer un rapport de force susceptible d’enrayer l’expansionnisme actuel en Cisjordanie.

  • Publié le 03.09.2025

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De même, en signant la déclaration de New York sur la reconnaissance de la Palestine, la Belgique sauve momentanément son honneur sur la scène internationale.

Cependant, DéFI déplore que cette reconnaissance reste conditionnée de manière floue et incohérente. Certaines conditions peuvent s’entendre, comme le refus d’une pleine reconnaissance tant que des otages israéliens restent détenus après l’attaque du 7 octobre. Mais la condition exigeant que le Hamas “soit totalement retiré du pouvoir” pose un sérieux problème : si elle signifie qu’aucune reconnaissance n’interviendra tant que le Hamas contrôle, même marginalement, une partie de Gaza, alors cette reconnaissance est renvoyée aux calendes grecques.

Le gouvernement doit clarifier sans délai quels critères permettront de constater que “le Hamas ne gère pas la Palestine”, sachant que c’est déjà l’Autorité palestinienne qui en est l’interlocuteur légitime. Rappelons que seule la solution à deux États, associée à une pression accrue sur le régime iranien, principal soutien du Hamas, permettra de rendre cette organisation terroriste définitivement hors d’état de nuire.

Tout indique que le verrou imposé par le MR et la N-VA empêchera la Belgique de reconnaître réellement la Palestine sous cette législature, comme ce fut le cas de la convention-cadre sur la protection des minorités, signée mais jamais ratifiée.

Sophie Rohonyi s’insurge  “Les communications dispersées et contradictoires du ministre Engagés et du président du MR témoignent que cet accord sert surtout à sauver les apparences. Notre gouvernement est sauvé mais notre politique étrangère est illisible. Notre pays mérite mieux!”

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