«Tout seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin.»

Le combat de DéFI a une origine claire : défendre les citoyens contre toutes les formes d’injustice et de division, et ce au sein d’un Etat fédéral qui soit efficace, fort de ses prérogatives de solidarité et dans ses pouvoirs régaliens, mais aussi respectueux, et au service de toutes les communautés et régions.

Né FDF, devenu DéFI, notre mouvement place l’humain au cœur de la politique.

Nous avons toujours refusé – et refusons encore – que les querelles communautaires, les logiques partisanes et les jeux de pouvoirs fragmentent notre société.
Le contexte social et politique nous pousse aujourd’hui à nous réinventer.
Pas question de renier nos valeurs ou de surfer sur ce tsunami populiste qui empoisonne le débat public. Notre boussole reste la même: défendre une démocratie qui n’a jamais été aussi méprisée, affaiblie, instrumentalisée, et attaquée.

C’est pourquoi DéFI poursuit, sans trembler, son combat contre le nationalisme flamand. Car le nationalisme n’est pas qu’un discours : c’est une mécanique qui divise, qui étouffe la solidarité, qui fragilise nos institutions et nos contrepouvoirs, et qui affaiblit nos Régions. Il mine nos structures et nous entraîne vers un confédéralisme qui appauvrit la Région bruxelloise et isole la Région
wallonne, soit un séparatisme qui ne dit pas son nom. Il nourrit la peur, l’égoïsme et la rivalité plutôt que l’émancipation, le progrès et la coopération.

Et pourtant, à cause de la complaisance francophone des partis traditionnels, ce nationalisme dirige aujourd’hui un Etat dont il veut la fin, en détricotant toujours plus la solidarité entre les communautés.

Cela ne peut appeler qu’une seule réponse : la solidarité francophone.

Parce que ce combat est plus que jamais d’actualité, parce que le mal belge et européen trouve ses origines dans des institutions affaiblies et inefficaces, DéFI redéfinit, à travers cette Charte, sa colonne vertébrale de valeurs.

Parce qu’il n’y a jamais de bonnes politiques sans bonnes institutions, DéFI s’engage à être à contre-courant du populisme ambiant. Ce n’est pas une posture, c’est une responsabilité.

DéFI choisit le centre de l’échiquier politique, avec un projet de société cohérent, ambitieux et fidèle à nos engagements envers la démocratie, la planète, la jeunesse et l’économie réelle. Nous voulons rendre à la politique ce qu’elle n’aurait jamais dû perdre : le bon sens, l’intérêt général, la participation, la transparence, l’intégrité.

Le libéralisme que nous défendons n’est pas celui du repli ou du chacun pour soi : il est juste, progressiste et profondément humain.

Dans un monde bousculé par les extrémismes, les communautarismes, les tensions économiques et les rivalités géopolitiques, nous avons un devoir moral, citoyen et historique : consolider la solidarité, la justice et la responsabilité.
Ce sont les piliers d’une société libre, égalitaire, efficace et prospère.