Une charte de bonne gouvernance et de transparence pour restaurer la confiance

– LE 16 AVRIL 2023 –

DéFI a pris l’initiative de rédiger une charte de la bonne gouvernance et de la transparence et de l’envoyer aux présidents des partis démocratiques francophones signataires de la Charte de la démocratie. Objectif : prendre ensemble des engagements concrets pour réaffirmer, ensemble, notre sens de l’Etat et ainsi collectivement tendre à restaurer la confiance à l’égard du monde politique.

  • Publié le 16.04.2023

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La politique est un métier noble, au service des citoyens. Régulièrement, une série d’affaires et de scandales ternissent l’action des femmes et des hommes qui, tous partis confondus, travaillent au service de l’intérêt général. Plus que jamais, les mandataires doivent affirmer et assumer qu’ils sont au service des citoyens.

Le moment est important, car les forces populistes, de gauche comme de droite, sont à l’affût. Nous pensons qu’il ne faut pas moins, mais mieux de politique, et mieux d’État. Nous pensons que la démocratie est un bien précieux et nous estimons que les mandataires politiques doivent être rémunérés de manière correcte, pour garantir son indépendance vis-à-vis des lobbies. 

En revanche, il convient de mettre fin à une série de privilèges qui ne justifient pas, et il faut fluidifier les carrières politiques pour permettre à bien plus de citoyens de sauter le pas vers l’engagement politique. 

Face aux multiples scandales, gaspillages d’argent public, conflits d’intérêts du personnel politique, l’objectif doit être de recréer les conditions de l’adhésion des citoyens au projet politique qui doit être celui de servir l’intérêt général.

DéFI s’engage à porter 25 propositions concrètes à tous les niveaux de pouvoir et exhorte les autres formations politiques démocratiques à prendre les mêmes engagements.

Parmi ces 25 propositions, soulignons, par exemple : 

  • Exiger le décumul absolu des mandats parlementaires.  Un mandat parlementaire ne peut en aucun cas être cumulé avec un autre emploi à temps plein.
  • Supprimer le régime fiscal privilégié des parlementaires en intégrant totalement le forfait pour frais, actuellement défiscalisé, dans la rémunération imposable.  
  • Diminuer le nombre de parlementaires bruxellois de 89 à 60 et mettre fin aux groupes linguistiques.
  • Offrir une transparence totale sur les voyages professionnels des parlementaires, en ce compris à l’invitation d’un autre pays ou d’une organisation, et imposer la fourniture de rapports de mission.
  • Réduire drastiquement les effectifs des cabinets ministériels à un seuil maximal de vingt personnes.
  • Interdire aux partis d’utiliser leurs moyens pour des fins non politiques, comme les placements mobiliers ou immobiliers, à l’exception des bureaux utilisés pour l’usage des partis.
  • Limiter drastiquement, par la loi, la dépense de publicités par les partis politiques sur les réseaux sociaux.
  • Diminuer le nombre d’Organismes d’intérêt public (OIP) à Bruxelles et ne conserver qu’une intercommunale par province et par secteur en Wallonie.
  • Renforcer les pouvoirs de la Cour des comptes en matière de contrôle des mandats et rémunérations des mandataires publics, y compris des OIP.
  • Interdire la perception de revenus complémentaires par des membres d’exécutifs communaux (bourgmestres et échevins), lorsque ces revenus découlent de fonctions découlant déjà de leurs charges.

Il faut un électrochoc, il faut que le monde politique évolue et réaffirme, non par des paroles mais par des actes,  son sens de l’Etat et du bien commun. Il y a urgence de rétablir la confiance avec les citoyennes et les citoyens pour que nous puissions, ensemble, continuer à faire société

François De Smet, président de DéFI

DéFI espère que les autres partis francophones soutiendront l’initiative et s’y joindront. L’affirmation la plus large permettra d’envoyer un signal tangible aux citoyens qui se sentent désabusés par l’enchaînement des scandales.  

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