Quota d’heures pour les jobs étudiants: Une nécessité qui ne doit pas occulter le problème de la précarité étudiante !

– LE 28 MARS 2025 –

Depuis plusieurs années, la question des quotas d’heures de travail pour les étudiants est débattue.  Le passage à 650 heures proposé par le gouvernement répond à une réalité économique pressante pour de nombreux jeunes qui doivent travailler davantage pour financer leurs études et faire face au coût de la vie. Mais est-ce la seule solution? François De Smet est intervenu à la Chambre.

  • Publié le 28.03.2025

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Après l’augmentation temporaire à 600 heures durant la crise COVID, la réduction à 475 heures a marqué un retour en arrière difficilement justifiable dans un contexte où la précarité étudiante s’aggrave.

“Je comprends que cette augmentation à 650 heures puisse faire débat, mais je pense que c’est une bonne chose, même s’il faut rester ouvert à ce qu’elle révèle. D’abord, sur le principe, je pense que toute personne qui veut travailler doit pouvoir le faire. Les étudiants sont à mon sens assez grands pour évaluer leur charge de travail avec leurs études, et pour se faire de l’argent en fonction de leurs besoins. Cela constitue une expérience importante pour les jeunes : le travail étudiant est une opportunité d’acquérir des compétences et une expérience professionnalisante, valorisée sur le marché du travail. ” a déclaré François De Smet.

Le passage à 650 heures répond  à une réalité économique pressante pour de nombreux jeunes qui souhaitent travailler davantage pour financer leurs études et leur coût de vie.

Il ne faut toutefois pas sous-estimer la réalité de la précarité étudiante. Nous vivons un contexte économique difficile : l’inflation et l’augmentation des loyers pèsent lourdement sur les étudiants, qui sont nombreux à devoir compléter leurs ressources pour couvrir leurs besoins de base. Il ne faut pas que cette augmentation du nombre d’heures de travail étudiant soit une manière pour ce Gouvernement – les gouvernements – d’éluder la question de la précarité étudiante qui demeure bien réelle. 

L’augmentation à 650 heures est donc une solution à court terme pour leur offrir plus de flexibilité, mais elle ne doit pas masquer le problème de fond : l’augmentation du coût de la vie qui frappe de très nombreux étudiants. (loyers, nourriture, factures, syllabus, etc.). 

Les partis de l’Arizona, qui sont aussi aux manettes dans les deux communautés, MR et Engagés, ont donc une responsabilité majeure dans la lutte contre cette précarité. Ils doivent aussi agir sur les kots étudiants, sur les bourses, sur l’accès équitable à l’enseignement supérieur et les autres outils qui permettent de rendre la vie étudiante plus facile. 

DéFI a donc soutenu l’augmentation à 650 heures car elle offre aux étudiants une meilleure capacité à faire face à leurs réalités économiques. Mais ce n’est qu’une réponse partielle à un problème plus large. Il est impératif que des mesures structurelles soient prises pour lutter contre la précarité étudiante et garantir un accès équitable à l’enseignement supérieur.

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