Budget de la
Fédération Wallonie-Bruxelles :
On coupe d’abord, on discutera après
– LE 11 DÉCEMBRE 2024 –
Le budget présenté par le nouveau gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles suscite de vives critiques, en particulier de la part des acteurs du monde de l’enseignement. En contradiction avec les engagements de dialogue et de concertation pris au début de la législature, ce budget semble marquer une rupture nette avec les attentes des professionnels du secteur.
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Publié le 11.12.2024
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Un budget de rupture politique
Le gouvernement avait promis une gestion concertée et nuancée des finances publiques. Pourtant, les décisions budgétaires récentes ont été prises sans consultation adéquate.
Il ne s’agit pas de rationalisation ou de dialogue, mais bien de coupes linéaires imposées sans concertation, au mépris des acteurs de terrain et de la jeunesse.
Enseignement : un secteur sacrifié
Les économies imposées aux établissements scolaires, notamment dans l’enseignement qualifiant, réduisent l’offre de formation et compromettent l’avenir de nombreux jeunes. La suppression de l’accès à la septième année pour certains étudiants et la diminution des moyens alloués mettent en danger la lutte contre le décrochage scolaire.
Les coupes budgétaires accroissent le risque de marginalisation des jeunes. Au lieu de renforcer l’enseignement qualifiant, il est fragilisé et prive de nombreux élèves de l’accès à une formation indispensable pour entrer sur le marché de l’emploi. Les promesses de revalorisation des enseignants et d’autonomie des directions d’école sont restées lettre morte. Le dialogue promis s’est transformé en mépris.
Enseignement supérieur : une logique d’asphyxie
L’enseignement supérieur subit également les effets de cette politique aveugle. Le gouvernement avait promis de mettre fin au définancement structurel en sortant du système de l’enveloppe fermée. Pourtant, la première décision budgétaire a été de diminuer les dotations des universités et hautes écoles.
Un secteur associatif étouffé
Le secteur associatif, pourtant indispensable à la cohésion sociale, est également victime de ces coupes budgétaires. Alors que le gouvernement promettait de renforcer le financement structurel des associations, il réduit leurs moyens, fragilisant ainsi des projets cruciaux pour la société.
Pour une autre méthode : concertation et responsabilité
Face à ces choix budgétaires autoritaires, une autre voie était possible : celle de la concertation et de la co-construction avec les acteurs de l’enseignement et du secteur associatif. Des réformes responsables, élaborées dans le dialogue, auraient permis de rationaliser les dépenses sans briser la confiance. Il est urgent de changer de cap et de replacer le dialogue et le respect des engagements au centre de l’action politique. DéFI continue de plaider pour une politique budgétaire équilibrée et respectueuse des besoins des citoyens, des enseignants et du secteur associatif.
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