DéFI adopte sa nouvelle Charte et trace la voie du renouveau

Une matinée pour se recentrer sur l’essentiel

« Nous ne sommes pas venus profiter d’un parc d’attractions, mais pour nous recentrer autour de nos valeurs », a lancé Sophie Rohonyi en ouverture, dans une salle enthousiaste.
Le ton était donné : celui d’un parti qui veut transformer sa résilience en force, et sa force en victoire.

Tout au long de la matinée, les militants ont échangé autour de quatre panels thématiques, préparés et animés par des jeunes de DéFI, qui ont exprimé sans filtre leurs préoccupations, leurs espoirs et leurs propositions.
Ils ont dialogué avec des experts de haut niveau autour de sujets au cœur du projet amarante :

• Criminalité et justice, avec Ceferino Alvarez-Rodriguez, spécialiste en criminalité environnementale ;
• Économie et pouvoir d’achat, avec Bruno Colmant, économiste de renom ;
• Enseignement et emploi, avec Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation ;
• Démocratie et Europe, avec Sophie in ’t Veld, ancienne députée européenne.

Ces échanges riches et interactifs ont mis en lumière les défis de demain et la volonté de DéFI d’y répondre avec rigueur, humanité et ambition.

« Sans démocratie, il n’y a ni liberté, ni sécurité, ni avenir »

Dans un discours empreint d’émotion et de conviction, la présidente de DéFI a rappelé les racines personnelles et collectives de l’engagement politique : la défense de la démocratie, la justice, la liberté et l’égalité des chances.
Face à la montée des extrémismes, elle a dénoncé « une marée bleue devenue noire et jaune », fustigeant un climat où le populisme et le mépris des institutions remplacent le débat et la raison.

« Nous ne voulons pas d’un État de cowboys qui s’assied sur les lois et les décisions de justice.
Nous voulons un État qui protège, qui émancipe et qui garantit que personne n’est au-dessus des lois. »
— Sophie Rohonyi

Un centre fort, libéral, juste et progressiste

DéFI a profité de ce congrès pour affirmer avec clarté sa position au centre de l’échiquier politique.
Ni repli identitaire, ni conservatisme économique, ni utopie déconnectée : le parti veut incarner un libéralisme responsable et humain, capable de défendre la liberté d’entreprendre tout en protégeant les plus fragiles.

« Le vrai libéralisme ne broie pas l’humain, il le valorise.
Le vrai libéralisme, c’est l’émancipation de chacun et chacune. »
— Sophie Rohonyi

Cette vision s’incarne aussi dans la nouvelle Charte, adoptée à l’unanimité moins quatre abstentions, autour de trois piliers : égalité, solidarité et émancipation.

Refuser l’Arizona et assumer l’alternative

Dans une intervention très applaudie, François De Smet, député fédéral, a rappelé combien DéFI avait eu raison de refuser de s’associer aux Engagés dans le gouvernement Arizona :

« Si nous avions dit oui, nous serions aujourd’hui dans un gouvernement qui exclut sans former, qui régionalise la pauvreté et qui ferme les yeux sur les injustices. »

Pour lui, ce choix confirme la place unique de DéFI : celle d’un parti du centre, humaniste, exigeant et intraitable sur ses valeurs.

Moderniser pour mieux rassembler

Au-delà de la Charte, le congrès a aussi ouvert la voie à une modernisation ambitieuse.
Franz André, président du centre d’études de DéFI, a annoncé que de nouveaux statuts seront adoptés d’ici janvier 2026, faisant de DéFI « le parti le plus transparent et participatif du pays ».

Six ateliers thématiques verront le jour dès 2026 :

• Démocratie et État de droit
• Libéralisme durable et responsable
• Vivre ensemble
  puis, en 2027,
• Europe comme horizon
• Protéger notre planète
• Progressisme

Ces ateliers nourriront le futur programme du parti à l’horizon 2029.

« Ces valeurs, ce sont nos racines. Ces combats, nos ailes. »

Le congrès s’est clôturé dans une atmosphère d’unité et d’émotion.

« Ce que nous venons d’adopter n’est pas un simple texte : c’est le cœur battant de notre engagement.
Ces valeurs, ce sont nos racines. Ces combats, ce sont nos ailes. »
— Sophie Rohonyi

Applaudie debout, la présidente a invité les militants à célébrer ce moment de fierté collective et à se remettre en route pour oser l’avenir, fidèles à la promesse de DéFI :
défendre la justice et l’intérêt général.