DéFI s’oppose fermement à la suppression des bandes de circulation
LE LUNDI 26 AVRIL 2021
Dans le cadre de son plan « Werken aan de ring », la Flandre, via son agence « Werkvennootschap », souhaite notamment réaménager l’avenue de Tervueren et les Quatre Bras pour y créer une autoroute cyclable.
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Publié le 21.04.2021
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S’il est important d’améliorer la mobilité de chacun(e), en particulier des usagers faibles, les élus DéFI des communes d’Auderghem, de Woluwe-Saint-Pierre, de Crainhem, de Wezembeek-Oppem, de Woluwe-Saint-Lambert, de Watermael-Boitsfort et d’autres communes bruxelloises dénoncent la marche forcée de la Flandre dans ce dossier sous le regard passif de la Ministre bruxelloise Elke Van den Brandt (Groen). Ce projet aura en effet de lourdes répercussions sur leur qualité de vie car il reportera le trafic sur certains quartiers des communes de l’est de Bruxelles.
Pour Jonathan de Patoul, député à la Région et conseiller communal à Woluwe-Saint-Pierre, « il faut avant tout concevoir une mobilité qui garantisse la qualité de vie, qui réponde aux besoins de mobilité et de l’activité économique. Il faut refuser toute approche dogmatique et prendre en compte les intérêts des Bruxellois ! La concertation avec les acteurs locaux doit être organisée. Les intérêts bruxellois ne sont pas à marchander avec la Flandre. Seul député francophone à être intervenu sur le sujet au parlement, il rappelle qu’il n’y a pas d’accord sur ce projet au sein du gouvernement bruxellois.»
Sophie de Vos, échevine de la mobilité à Auderghem poursuit en ces termes, « il est impératif de respecter l’esprit de “Good Move”. La construction d’un “RER vélo” est intéressante dans la perspective d’une mobilité plus douce mais ne peut avoir pour conséquence de rendre des quartiers invivables et ce peu importe les communes impactées. Aujourd’hui le projet ne nous rassure pas du tout, le risque de report de charges sur les quartiers avoisinants est important dans ma commune mais aussi par exemple avenue Baron d’Huart à Crainhem et Woluwe-Saint-Pierre.»
Nos élus s’inquiètent également de la complexification à outrance du carrefour formé par l’Avenue de Tervueren et la Chaussée de Tervueren. Celui-ci pose de sérieuses questions quant à la sécurité routière de l’ensemble des usagers. La jonction entre le projet flamand et la piste cyclable centrale risque de constituer clairement un goulet d’étranglement. Ce n’est pas acceptable. Il faut une stratégie claire quant à l’avenir de cet axe majeur.
« Commençons par rénover la piste cyclable actuelle, une belle piste bidirectionnelle, doublée d’un chemin piétonnier. Nul besoin d’en concevoir une nouvelle !» , conclut Véronique Caprasse, échevine à Crainhem et ancienne député fédérale.
Autre projet inacceptable pour DéFI : la fermeture de l’accès au ring par le boulevard de la Woluwe qui aurait des conséquences désastreuses pour les cliniques universitaires Saint-Luc !
Le projet « Werken aan de ring » de la « Werkvennootschap » prévoit également la suppression de la liaison entre le boulevard de la Woluwe et le ring de Bruxelles sur le territoire de Zaventem, autre voie d’accès à la Région bruxelloise.
Pour Olivier Maingain, bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert, l’impact économique de ces projets de mobilité est catastrophique pour les Bruxellois. L’exemple des cliniques Saint-Luc est criant. En plus de l’accessibilité primordiale pour les services de secours, il faut rappeler que près de 20 000 personnes transitent chaque jour sur le site des cliniques universitaires. La fermeture de cette artère clé risque de faire perdre jusqu’à 15 % de patients à l’hôpital bruxellois et compromettre son développement futur, voire stimuler la délocalisation de certaines activités de recherches.
Les élus DéFI marquent leur ferme opposition à ces deux projets. Ils demandent la réalisation d’études de mobilité pour l’entrée et la sortie de l’est de Bruxelles, impliquant les trois régions (bruxelloise, flamande et wallonne) et les communes concernées (Auderghem, Crainhem, Watermael-Boitsfort, Wezembeek-Oppem, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre). Il est indispensable, en effet, d’analyser de manière très précise l’impact global en termes d’augmentation de trafic que les différents projets flamands relatifs au ring vont générer aux portes de Bruxelles. Nous ne jouerons pas aux apprentis sorciers avec la ministre Van den Brandt.
Ils rappellent également qu’un tel dossier aurait dû être traité au sein de la communauté métropolitaine, présentée par les négociateurs francophones lors de la 6 ème réforme de l’État comme la contrepartie à la scission de l’arrondissement Bruxelles-Hal-Vilvorde (DéFI est le seul parti francophone a avoir voté contre la scission BHV et cette 6ème réforme de l’État néfaste à Bruxelles). Cependant, en raison du refus du gouvernement flamand, cette communauté métropolitaine est une coquille restée vide au mépris de l’intérêt des Bruxellois.
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