Pour DéFI, il est essentiel d’aider l’entourage des personnes alcooliques en situation de codépendance
LE MERCREDI 23 MARS 2022
En Fédération Wallonie-Bruxelles, le chômage des jeunes reste problématique selon des niveaux différents entre les deux régions. Or, DéFI a à coeur de promouvoir l’esprit d’entreprendre chez les jeunes et ce via des canaux variés.
Notre député, Michaël Vossaert, s’intéressait d’ailleurs récemment à la promotion du statut d’étudiant entrepreneur.
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Publié le 23.03.2022
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Se lancer comme indépendant
Pour faire face à la difficulté pour certains jeunes de s’insérer dans un marché du travail tendu, une des voies privilégiées reste l’auto-création d’emploi et l’entrepreneuriat. C’est ainsi que nous avons pu voir fleurir tout un ensemble de programmes et d’incitations afin que davantage de jeunes puissent se lancer dans l’entrepreneuriat. Michaël Vossaert explique : « Beaucoup d’étudiants se lancent dans la concrétisation d’un projet d’entreprise pendant leur cursus académique. En revanche, peu d’entre eux se lancent dans une activité indépendante pendant leurs études. De plus, le régime de l’étudiant-jobiste n’est pas toujours suffisant étant donné qu’il est limité à 475 heures par an. C’est afin de remédier à ce problème et encourager les étudiants à entreprendre que le statut d’étudiant-entrepreneur a été créé en 2017. »
Conditions d’accès et succès du statut
Pour pouvoir en bénéficier, l’étudiant doit avoir au moins 18 ans et moins de 25 ans. Il peut dès lors bénéficier d’un régime avantageux au niveau des cotisations sociales. Cela fait maintenant quelques années que ce statut existe et rencontre un certain succès : l’an dernier, 8 346 étudiants ont bénéficié de ce statut en Belgique. C’est 40 % de plus que l’année suivant l’adoption de ce statut.
Cependant, Michaël Vossaert montre du doigt un léger point négatif : « Ce succès est inégalement réparti entre les régions du pays, la Flandre représentant les ¾ de ces étudiants-entrepreneurs. Toutefois, nous ne pouvons que nous réjouir du succès croissant de ce statut, ce qui démontre bien qu’il y avait une attente de la part d’étudiants désireux d’entreprendre. »
Or, pour DéFI, des améliorations sont possibles notamment sur la promotion de ce statut peut-être trop peu connu à Bruxelles et en Wallonie.
« Nous aimerions que soit mis en place un plan de communication inter-plateformes à destination des étudiants dans toute la Belgique francophone mais aussi la mise en avant de la dimension genre dans ces dernières, en sollicitant tout particulièrement un public féminin (57% de la population étudiante pour seulement 39% des personnes sous statut d’étudiant-entrepreneur en Belgique). Il faut aussi encourager les différents établissements supérieurs à faire davantage la promotion du dispositif et à développer des synergies avec ce qui est déjà fait en matière d’esprit d’entreprendre dans le supérieur » propose Michaël Vossaert.
DéFI demande également que le statut colle davantage à la réalité étudiante actuelle en supprimant la limite d’âge de 25 ans pour pouvoir bénéficier du statut mais aussi en rendant le statut plus simple et plus attractif en travaillant sur la lisibilité des critères notamment sur les montants plafonds.
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