Woluwe-Saint-Lambert : non au projet de maille “Roodebeek”
– LE 20 OCTOBRE 2022 –
Lors de sa séance du 13 octobre dernier, le Collège des bourgmestre et échevins de Woluwe-Saint-Lambert a rendu son avis sur les scenarii proposés par le bureau d’études mandaté par la Région bruxelloise, pour l’examen de la mobilité dans la maille dite Roodebeek.
-
Publié le 20.10.2022
-
min.
Le Collège rappelle qu’il a toujours été volontariste pour mener une politique de mobilité apaisée, respectueuse des différents usagers de l’espace public, en cherchant à concilier les différents modes de déplacement selon leurs préférences et pour autant que l’aménagement de l’espace public le permette.
Le Collège a mené, depuis plusieurs années, un vaste programme d’investissements dans l’espace public pour répondre à cet objectif. Le Collège a toujours veillé à ce que les habitants soient associés à son élaboration et à sa mise en œuvre, notamment par l’organisation de très nombreuses réunions d’information et de concertation.
Plutôt qu’imposer des scenarii de modification de la mobilité, sur la base d’a priori généralement non vérifiés par les faits, le Collège a toujours préféré recueillir préalablement les avis des habitants avant de proposer et de mettre en œuvre quelque projet d’aménagement. Cette méthode a eu pour conséquence de susciter généralement une forte adhésion des habitants à un projet déterminé.
Après avoir étudié de manière détaillée les scenarii proposés par le bureau d’études, le Collège déplore que le travail fourni, depuis des années, par les services communaux et plus particulièrement par le service de la mobilité et porté à la connaissance des autorités régionales, n’ait pas été pris en considération par le bureau d’études. Celui-ci a totalement méconnu les projets communaux visant à améliorer la mobilité dans certains quartiers.
Le Collège a dû constater que le bureau d’études, tenu par des délais sans doute trop stricts pour mener à bien sa mission, n’a pas une connaissance suffisamment fine et approfondie de la réalité des quartiers, telle qu’exprimée par les habitants. Les ateliers dits participatifs mis en place par la Région n’ont associé qu’une quarantaine de personnes, ce qui est un nombre peu représentatif de l’ensemble de la population concernée par l’avant-projet. Il en résulte des propositions fondées sur des modèles théoriques bien éloignés des réalités du terrain.
Il en est ainsi lorsque le bureau d’études propose de mettre tout l’axe de Broqueville/Paul Hymans, entre le square Montgomery et le cours Paul-Henri Spaak, en une seule voirie continue avec une berme centrale fermée qui n’autoriserait aucune traversée à quelque hauteur d’un carrefour actuellement existant.
Autrement dit, pour prendre un exemple, un automobiliste venant du square Montgomery et voulant rejoindre une perpendiculaire à l’avenue de Broqueville, côté impair, se verrait interdire toute manœuvre de ce type et serait contraint à descendre jusqu’en bas de l’avenue Paul Hymans pour ensuite remonter tout l’axe jusqu’à la hauteur de l’avenue où il devait se rendre. Un tel scenario est totalement infondé et le Collège ne peut en aucune manière l’accepter.
Il en est de même lorsque le bureau d’études propose, par exemple, la fermeture du tunnel Grosjean aux automobilistes, un filtre modal au square Meudon empêchant sa traversée dans l’axe Roi Chevalier /Heydenberg ou dans l’axe Georges Henri / Montagne des Cerisiers. D’autres exemples de propositions « inédites » mais inacceptables pourraient être donnés.
Le Collège en a conclu l’impossibilité de poursuivre sur de telles bases une collaboration avec la Région et son bureau d’études. Il refuse catégoriquement de présenter des propositions peu crédibles aux habitants.
En conséquence, le Collège poursuivra son travail d’évaluation de la mobilité dans la commune en répondant au mieux aux attentes des citoyens sur la base des expériences vécues et présentera des projets résultant d’une réelle concertation avec les habitants.
A la une
Propos du Pape en Belgique : une atteinte à la neutralité et aux droits des femmes
– LE 30 SEPTEMBRE 2024 – Depuis longtemps, la confusion des genres entre chef d’Etat et chef de culte persiste. Le dernier exemple en date est l’intervention du Pape lors de sa visite
30.09.2024
Une convocation électorale illégale dans les communes à facilités
– LE 23 SEPTEMBRE 2024 – Puisque le vote n’est plus obligatoire, DéFI rappelle que la soi-disant convocation électorale adressée par le Gouverneur est illégale. C’est une p
23.09.2024