Améliorer le statut social
des indépendantes
… et créer l’esprit d’entreprendre !
Les chiffres de l'entrepreunariat féminin
Toutefois, mis en perspective avec l’entrepreunariat masculin, ces chiffres sont nettement moins réjouissants. Une analyse fut menée en mars 2022 par l’Office belge des statistiques, sur base de données de 2019 et le constat est édifiant : moins d’un entrepreneur sur trois était une femme en 2019. Cette proportion est est assez homogène dans les trois Régions, Bruxelles étant légèrement en dessous du seuil de 30% (26% à Bruxelles, 31% en Wallonie et 31% en Flandre).
Une différence de revenu significative
Elles subissent en outre encore des écarts de revenus importants. Comme le confirme l’INASTI, les revenus professionnels nets annuels des hommes sont plus élevés de 42,58% en moyenne que ceux des femmes et ce, tous secteurs confondus.
Plus particulièrement dans le domaine de l’entrepreunariat, le Syndicat Neutre pour Indépendants (SNI) note une différence de revenus annuels nets entre hommes et femmes estimée à 30% pour les indépendants à titre principal et à 10% pour les indépendants à titre complémentaires.
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Par ailleurs et toujours selon le SNI, 42% des femmes indépendantes travaillent durant leur congé de maternité et par crainte de potentielles difficultés financières, 38 % d’entre elles ont épargné préalablement. Il est donc nécessaire d’améliorer le statut des entrepreneuses au moment de la maternité.
Enfin, les femmes indépendantes sont soumises, de façon générale, à de nombreux stéréotypes liés au genre dans le contexte d’un domaine encore trop souvent considéré comme étant exclusivement masculin.
Dans la société idéale selon DéFI, hommes et femmes se partagent équitablement les charges liées à leur vie quotidienne et familiale : aller chercher les enfants à l’école, faire les courses, prendre congé lorsqu’un enfant est malade, etc. sont des tâches qui peuvent sans conteste être assumées par l’un ou l’autre parent.
Force est de constater que cet idéal n’est pas encore atteint. Aujourd’hui, la difficulté à concilier vie privée et familiale et vie professionnelle reste l’un des principaux obstacles à l’entrepreneuriat féminin, pour 40% des femmes (enquête menée par le réseau Diane, le réseau d’affaires féminin boosté par l’UCM). Accompagner spécifiquement les femmes entrepreneures restera une nécessité, aussi longtemps que les inégalités systémiques subsisteront dans la répartition des charges liées à la vie familiale.
Concrètement
Pour lever les freins liés à l’entrepreunariat féminin, DéFI s’engage à …