Investir dans les infrastructures
de l’enseignement supérieur

À l’instar des infrastructures de mobilité durable, DéFI plaide pour que celles de l’enseignement et de la recherche fassent partie d’un plan pluriannuel d’investissements stratégiques. En effet, les infrastructures de l’enseignement supérieur et de la recherche deviennent obsolètes et ne répondent plus à l’augmentation de la population étudiante.

Enfin, DéFI considère que ces investissements induisent un refinancement de l’enseignement supérieur, soumis au régime de l’enveloppe fermée (une subvention qui n’est pas liée au nombre d’étudiants mais à l’indice des prix à la consommation) qui n’évolue pas, alors que le nombre d’inscriptions est en augmentation constante. Si l’on compare l’évolution des dépenses par étudiant entre 2000 et 2015 à prix constants (en neutralisant l’inflation), elles ont diminué de 15 %.