Remplacer les congés de maternité et paternité par un « temps de parentalité » global
… et lutter contre toutes les discriminations
Les congés de maternité et paternité aujourd'hui
L’homme dont la filiation est établie dispose quant à lui d’un congé de paternité qui dure en principe 15 jours. Ces jours peuvent être librement choisis par le travailleur dans les quatre mois à dater du jour de l'accouchement.
En cas de naissances multiples, le congé de paternité reste de 15 jours. Le même régime est applicable aux coparents.
Une nouvelle vie
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Pour DéFI, ces différences, bien que justifiées pour des raisons physiologiques, ont des effets pervers dans la pratique. Bien qu’interdites, les discriminations à l’embauche ou sur le lieu de travail en raison de la maternité (potentielle ou avérée) restent une réalité si l’on part du principe qu’un employeur préfère se séparer d’un travailleur pendant 10 jours que d’une travailleuse pendant trois mois.
Par conséquent, DéFI propose de s’inspirer du modèle suédois en établissant un “temps de parentalité” obligatoire et d’une durée égale pour les deux parents. Ce temps doit être de 15 semaines, à prendre durant les six premiers mois pour ce qui concerne le père. Pour la mère, les règles relatives au congé prénatal et postnatal ne changent pas.
Le terme « temps de parentalité » est sciemment choisi pour le distinguer du « congé parental » qui permet déjà de suspendre l’exécution de son contrat pendant une période de 4 mois à temps plein, 8 mois à mi-temps, 20 mois à 1/5e temps ou 40 mois à 1/10e temps, ainsi que pour inclure tous les genres, notamment les coparents, et les structures familiales existantes.
L’objectif de ce “temps de parenté” est triple:
- faciliter la conciliation de la vie familiale et professionnelle des parents;
- renforcer la présence des femmes sur le marché du travail;
- renforcer l’égalité des femmes et des hommes dans la sphère privée, à commencer par les tâches ménagères et l’éducation des enfants.
Un revenu de remplacement à égalité
Enfin, si DéFI plaide pour un temps de parentalité obligatoire, il va sans dire que, plus le taux de remplacement du revenu sera élevé, plus le temps de parentalité sera mis à profit par les parents avec sérénité et plus le retour à la vie active sera économiquement positif. DéFi plaide par ailleurs pour que les élues au conseil communal puissent siéger lors de leur congé post-natal sans perdre leurs allocations.
Par conséquent, DéFI plaide pour que le revenu de remplacement couvre 82% du salaire brut non plafonné durant les quinze premières semaines du temps de parentalité et non plus uniquement les quatre premières et ce, pour les deux parents.
Concrètement
Pour permettre à chaque parent de s’investir , sans discrimination, dès les premières semaines de vie son enfant, DéFI s’engage à…