Lutter contre
les violences intrafamiliales

… et lutter contre la haine et toutes les discriminations

Un enfant sur quatre

En 2019, une étude de l'Université catholique de Louvain concluait qu’un enfant sur quatre était confronté à des phénomènes de violences intrafamiliales en 2019. En 2020, ces drames ont été démultipliés durant la période du confinement liée à la crise sanitaire. Ainsi, le nombre d’appels au numéro vert « Écoute Violences Conjugales », pour la Belgique francophone, a doublé avant de rapidement tripler.

Protéger les victimes

Il est utile de rappeler qu'un enfant témoin de violences intrafamiliales est une victime à part entière des violences conjugales et ce, même s’il n’a pas lui-même été violenté. L'effet psychologique qui découle de telles scènes de violence est très important et crée un traumatisme, un sentiment d'insécurité ou encore des troubles du développement qui pourront, à leur tour, favoriser la reproduction de tels comportements violents à l'âge adulte.

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Il est donc nécessaire de prendre entièrement en compte la place de l’enfant dans le cadre de violences intrafamiliales. Une des manières d’y parvenir est de permettre une dérogation au principe consacré par la loi de l’hébergement égalitaire, communément appelé garde alternée. Ce dernier est imprégné du postulat selon lequel un partenaire qui a été violent avec son/sa conjoint.e n’est pas pour autant un mauvais parent. Pourtant, il est fondamental de prioriser l’intérêt supérieur de l’enfant et dans ce cadre, son besoin de sécurité prime la nécessité de maintenir un contact avec ses deux parents, ce qu’attestent par ailleurs de nombreuses études. 

Par conséquent, DéFI plaide pour que  les violences conjugales soient clairement reprises dans la loi en tant que circonstances exceptionnelles permettant de déroger au principe d’hébergement alterné égalitaire. 

Tags

  • Droit des femmes
  • Jeunesse
  • Justice

Concrètement

Pour lutter contre les violences intrafamiliales, DéFI s’engage à…

Engagement

Mettre en place des équipes mobiles spécialisées dans les violences intra-familiales et, le cas échéant, prévoir les violences conjugales comme motif de dérogation à l'hébergement égalitaire

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