Congrès de lancement de campagne de DéFI :
“Volonté et Justice”

Ce dimanche 17 mars, DéFI organisait son Congrès de lancement de campagne à l’hôtel Van Der Valk de Mons. Ouvert à tous, l’événement a accueilli plus de 200 personnes. Membres du parti, journalistes et autres curieux ont pu écouter les discours de plusieurs personnalités du parti amarante qui ont réaffirmé leurs objectifs pour les élections de 2024.

Daniel Soudant, président du Comité permanent régional wallon s’est mué en poète d’un jour pour son mot de bienvenue: “C’est unis, en regardant vers l’avant, que nous bâtirons un avenir prospère sur cette terre. La Wallonie, c’est à nous de la peindre avec l’espoir, l’imagination et l’audace de la réinventer sans craindre”.

Lamia El Mansouri, jeune candidate, 4e sur la liste fédérale DéFI, a ensuite souligné plusieurs engagements forts de DéFI concernant la justice comme son refinancement, la guerre contre le narcotrafic ou encore la dépolitisation de la Cour constitutionnelle. “Notre parti est celui du pragmatisme, de la solution. Nous avons la volonté de faire changer les choses et nous y parviendrons”, a-t-elle martelé.

Simon Willocq, situé à une stratégique 49e place à la région bruxelloise, s’est adressé au public en évoquant la thématique de la fiscalité: “Non seulement notre pays taxe trop, mais surtout il taxe mal. C’est le contribuable belge qui apparaît comme le grand perdant de cette législature. DéFI souhaite rompre avec l’immobilisme politique. Nous proposons d’entreprendre une vaste réforme fiscale qui aurait pour but de réduire drastiquement la pression fiscale sur le travail”.

Kathleen Delbecq, tête de liste régional pour l’arrondissement de Tournai-Ath-Mouscron, s’est exprimée au sujet de la “bonne gouvernance”, cher au parti amarante: “Les citoyens veulent de la transparence et nous avons l’ambition de les remettre au cœur de la vie politique”, a-t-elle déclaré.

Fabrice Van Dorpe, tête de liste européenne, a souhaité mettre l’accent sur les forces de l’entrepreneuriat en Wallonie: “Si vous avez un rêve, si vous avez l’ambition  de créer quelque chose de nouveau, osez entreprendre ! La Wallonie a besoin de votre talent, de votre énergie et de votre créativité”

Ludivine de Magnanville, nouvelle arrivée chez DéFI et 4e sur la liste régionale bruxelloise, a fait valoir son expérience au sein de l’Horeca lors de son discours: “J’ai dû travailler trois fois plus que les autres pour prouver que ma jeunesse ne devait pas être un paramètre. Je suis rentrée dans un parti politique avec des idées, une histoire, un étendard démocrate et je suis tellement fière de porter ces couleurs avec vous”, a-t-elle déclaré.

Bernard Clerfayt, tête de liste à la région bruxelloise, a souligné ses ambitions pour la capitale belge: “A chaque constat, à chaque crise, on offre une solution. Une solution pragmatique, courageuse et nuancée. Je crois en Bruxelles. En son incroyable diversité. Je crois dans les talents de ses habitants. Dans sa créativité. Bruxelles est une région ouverte sur le monde et pleine d’opportunités. Et avec des solutions courageuses, on peut offrir à tous l’avenir qu’on lui a longtemps promis”.

Le président de DéFI François De Smet a clôturé la série de discours avec son mot de la fin: “Il est temps de nous rassembler. J’invite chacun à n’avoir plus que des mots d’apaisement entre nous et à réserver nos coups pour nos adversaires. Nous ne les avons que trop fait attendre. Portez nos idées. Allez les défendre. Faites la différence. Prenons nos régions à l’abordage. Allons en campagne, chers amis, et allons remporter ces élections !”

Le Congrès a finalement été l’occasion pour la formation politique de présenter son slogan de campagne: “Volonté et Justice”.

Les douzes coups de midi ont marqué le début de la pause déjeuner au cours de laquelle les membres, non-membres, militants et élus ont pu échanger dans la bonne humeur.

Le Congrès s’est finalement clôturé aux alentours de 14h.