Faire de DéFi
le parti du sens de l’État
– LE 18 JANVIER 2022 –
La traditionnelle réception de Nouvel An du parti DéFI s’est déroulée, ce mardi 17 janvier, en soirée, au centre culturel d’Auderghem. Devant une salle remplie de militants et de militantes venus des quatre coins de Bruxelles et de Wallonie, le président du parti amarante, François De Smet, a prononcé un discours rappelant les valeurs de notre parti qui ne ressemble à aucun autre. Ses vœux pour cette année nouvelle : 2023 doit être l’année du retour de l’État.

-
Publié le 18.01.2023
-
min.
Le choix d’Auderghem pour accueillir les vœux du parti n’est pas anodin. Cette commune incarne, avec d’autres, comme Schaerbeek et Woluwe-Saint-Lambert, la réussite du modèle DéFI : celui de la bonne gestion, de la transparence, de la justice sociale et de la fermeté des convictions. Un modèle qui se retrouve aussi là où DéFI participe à la majorité, en périphérie et en Wallonie.
Là où nous gérons, nous sommes efficaces. Là où nous nous opposons, nous sommes justes.
Concernant les “mariages arrangés” et autres fusions potentielles avec Les Engagés ou avec d’autres, le président a souligné que c’était sans doute mal connaître le parti, et ses militants, pour les imaginer se fondre dans plus grand qu’eux.
Le centre n’est pas une politique.
Non, la politique, ce n’est pas juste proposer la meilleure réforme fiscale ou le meilleur pouvoir d’achat.
Ceux qui pensent, même sincèrement, qu’une offre politique purement centriste et socio-économique peut trouver sa place, non seulement connaissent mal DéFI, mais ont une mauvaise lecture du monde tel qu’il est aujourd’hui.
Ils ne voient pas suffisamment que les identités, ça compte. Ils ne voient pas que les valeurs, ça compte. Ils ne voient pas que la politique, ce n’est pas seulement répondre à la question “comment allons-nous faire?” mais c’est aussi répondre à la question “qui voulons-nous être?”.
Ils ne voient pas qu’imaginer un destin commun, davantage commun aux francophones, en ces temps où jamais le nationalisme politique n’a été aussi fort, cela compte.
Ils ne voient pas que l’extrême droite, l’extrême gauche et les extrémismes religieux sont de vraies menaces qui demandent des balises fortes.
Ils ne voient pas que la laïcité politique ou le progressisme éthique ce ne sont pas des lubies que nous pourrions mettre sous le tapis: ce sont des valeurs auxquelles nous ne pouvons pas déroger. Parce que si nous le faisions nous ne serions plus d’aucune utilité à la vie politique de ce pays.
Nous sommes là parce que nous avons des valeurs
On ne combat pas les extrêmes en rassemblant des électorats prétendument acquis, mais en prenant le risque d’un discours clair et sans ambivalence sur des valeurs. Les citoyens ne se détournent pas des partis traditionnels par carence d’offre, mais par carence de contenus.
Pour le président de DéFI, nous vivons une époque grave et sérieuse. C’est pour cette raison que 2023 doit être l’année du retour de l’État.
Aux yeux de François De Smet, la législature chaotique de la Vivaldi et la montée des populismes font émerger la défense de la démocratie elle-même comme un sujet :
- face aux démocrates qui se perdent, soit dans les affaires soit dans l’impossibilité de réussir la moindre réforme
- face à des gouvernants qui ne prennent pas leurs responsabilités face aux dérapages budgétaires qui hypothèquent les législatures, voire les générations suivantes
- face aux errements et absences de prise de responsabilité dans la gestion du covid puis de la crise énergétique
- face à des défis grandissants en justice alors que notre pays devient une cible privilégiée du grand banditisme, des mafias et des narcotrafiquants
- face aux délits financiers grandissants, à l’étendue de la fraude fiscale et de l’absence d’un parquet financier
- face à la non-gestion de la question migratoire
- face aussi à la manière dont notre pays, avec d’autres, à l’international est intimidé par des puissances comme l’Iran, qui prend en otage l’un des nôtres; par le Qatar, qui achète des eurodéputés; ou par la Russie, qui se rêve impériale.
Face à ces constats, en 2023, il est évident qu’il nous faut davantage d’État. Un État stratège, responsable, qui voit à long terme.
Ce n’est donc pas le moment d’affaiblir l’État, et surtout pas l’État fédéral, par une énième réforme de l’État qui diminuerait encore ses missions régaliennes. C’est le moment, au contraire, de renforcer les soins de santé, en réfédéralisant et en refinançant, mais aussi “sur la police, en rendant enfin les moyens. Sur la justice, en se dotant de moyens et d’un parquet national financier, que nous appelons de nos vœux”.
C’est le moment de faire de DéFi le parti du sens de l’État. Il est temps de retrouver un État responsable, stratège, protecteur, qui ne se laisse intimider ni par les nationalistes flamands, ni par les extrémistes de droite, ni par les fanatiques religieux, ni par les narcotrafiquants, ni par les criminels, ni par les États voyous. Plus que jamais, DéFI doit incarner l’alternative que tant de citoyens attendent !

A la une

Actualité
Fermeture de 22 gares de la SNCB : une logique de rentabilité au détriment du service public
La SNCB a décidé de fermer 22 gares, dont 18 situés en Wallonie. Cette annonce a suscité de vives réactions au sein des communes concernées, dénonçant ces suppressions arbitraires. François D
14.03.2025

Actualité
L’Ukraine n’est pas à vendre, l’Europe doit réagir face à la menace russe
La décision du président américain Donald Trump de suspendre l’aide militaire des États-Unis à l’Ukraine est une véritable trahison. Loin d’œuvrer pour la paix, il donne un signal clair :
05.03.2025