Plateforme flamande de l’urbanisme: DéFI Drogenbos regrette l’usage exclusif du néerlandais et dénonce un passage en force

– LE 19 JANVIER 2024 –

Le ministre flamand Ben Weyts (N-VA) veut mettre en place une plateforme d’informations immobilières en Flandre. Problème, celles-ci ne seront disponibles qu’en néerlandais. Une situation dénoncée par DéFI Drogenbos, qui défend l’intérêt des francophones des communes à facilités dans ce dossier.

  • Publié le 19.01.2024

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Ce jeudi 18 janvier, le conseil communal de Drogenbos s’est penché sur la mise en place de la “vastgoedinformatieplatform Vlaanderen“, la “Plateforme d’informations immobilières en Flandre”, sur base du décret proposé par le ministre Ben Weyts (N-VA). Pour rappel, celle-ci permettra aux notaires et aux particuliers de connaître l’état urbanistique de n’importe quel bâtiment.

En juin dernier, les 6 bourgmestres des communes à facilités de la périphérie bruxelloise avaient été informés de cette nouvelle plateforme exclusivement en néerlandais. Suite à cela, ceux-ci avaient organisé un front commun afin de faire respecter la législation linguistique. Le bourgmestre de Drogenbos, Alexis Calmeyn, déclarait alors dans les colonnes de la Libre: “Nous, les bourgmestres de la périphérie, nous opposons à cette mesure en front commun. Nous allons consulter un avocat pour arrêter une position.” Au vu du dénouement de l’affaire, cette dernière n’aura pas été respectée.

Aujourd’hui, Jean-Paul Grenier, conseiller communal Union des Francophones-DéFI, reconnaît que cette plateforme est “une réelle avancée en termes de simplification administrative”. Cependant, il regrette que “l’ensemble des documents fournis sera exclusivement en néerlandais”. De son côté, Grégory Boen, conseiller communal et chef de groupe Union des francophones-DéFI, ne mâche pas ses mots: “Avec le passage en force de cette nouvelle plateforme, on assiste aujourd’hui à l’émiettement du régime des facilités en périphérie bruxelloise. De plus, le ministre Ben Weyts renvoie aux communes une charge de travail complémentaire en s’assurant que les demandeurs devront s’adresser auprès de celles-ci pour obtenir la traduction des textes après leur réception. C’est tout bonnement inadmissible”, déclare-t-il.

“Surtout, la majorité Drogenbos Plus et la liste flamande GO 1620 n’osent pas s’y opposer”. Pour DéFI Drogenbos, le message envoyé est clair: ceux-ci ne défendront pas les francophones de la commune, ni même le régime des facilités. Maxime Timmerman, président DéFI pour la périphérie bruxelloise, souligne vouloir continuer ce combat contre la volonté du gouvernement flamand et ses ministres N-VA. En ce sens, toutes les pistes légales possibles seront étudiées.

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