Adapter l’offre de formation
professionnelle en fonction
des besoins des entreprises

Dans ce processus de mise à l’emploi, certaines obstacles persistent :

• comment faire évoluer les programmes scolaires et formations en fonction des besoins réels des entreprises ? Chaque entreprise a ses propres procédures, outillages, normes spécifiques. Il y aura donc toujours un hiatus incompressible entre la formation et le travail, que les entreprises comblent en formant leurs travailleurs à l’embauche.
• comment lever les freins à la formation et à l’emploi : la différence entre le salaire-poche et les allocations de chômage ou le RIS (revenu d’intégration sociale) est parfois très faible et ne permet pas de couvrir les coûts liés au travail : garde d’enfants, transports…

Une collaboration renforcée entre les acteurs de la formation, de l’emploi et les entreprises est indispensable pour que les efforts entrepris par les écoles et centres de formation convergent avec les attentes des employeurs potentiels, et particulièrement pour les métiers en pénurie de main d’œuvre. Il est indispensable aujourd’hui d’intensifier la formation en alternance, qui associe cours théoriques et apprentissage en entreprise, notamment pour contrer cette pénurie, accentuée par la crise sanitaire.

De même, la crise sanitaire a imposé le recours aux outils en ligne, tant pour l’enseignement que pour la formation. Cette expérience, non choisie, est aussi une opportunité de renforcer les formations en ligne pour les demandeurs d’emploi, y compris dans les secteurs les plus sollicités.

Pour DéFI, à l’instar de ce qui a été réalisé par le Gouvernement bruxellois, il est impératif de continuer à dégager des moyens importants pour renforcer l’offre de formation dans ces secteurs à l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ces moyens doivent permettre aux services publics francophones en charge de la formation professionnelle d’ouvrir davantage de places pour des formations dans les secteurs impactés par la pénurie de main-d’œuvre.