Fédérer Wallonie et Bruxelles
pour remettre la Belgique en état…fédéral
Le premier atout de la Wallonie, c’est Bruxelles, et le premier atout de Bruxelles, c’est la Wallonie
L'unité de la Wallonie et de Bruxelles, c'est d'abord une entente fondée sur la langue et la culture commune. C'est aussi un projet politique. La Fédération Wallonie-Bruxelles incarne le socle institutionnel partagé par les Francophones pour porter les matières où par nature la Wallonie et Bruxelles ont des intérêts communs : enseignement, culture , mais aussi des compétences qui nécessitent une coordination plus renforcée: emploi , économie, recherche scientifique.
Un même bassin d'emploi
La régionalisation des compétences dites communautaires conduirait à créer des barrières en ce qui concerne l’accès à l’emploi et la mobilité entre Bruxelles et la Wallonie.
Découvrez l'ensemble de nos engagements pour remettre la Belgique en état... fédéral dans la brochure ci-dessous.
La régionalisation des compétences dites communautaires conduirait à créer des barrières en ce qui concerne l’accès à l’emploi et la mobilité entre Bruxelles et la Wallonie.
A cet égard, la Fédération Wallonie-Bruxelles devra pleinement s’impliquer dans la protection des francophones de la périphérie bruxelloise et des communes à facilités situées tout au long de la frontière linguistique, dans l’esprit de son ancienne dénomination, «Communauté française ».
Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
En termes de composition, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sera dorénavant composé de 45 députés issus du Parlement wallon, de 15 députés issus du Parlement bruxellois, et de 30 élus francophones directs par un collège électoral sur base d’une circonscription fédérale unique sur l’ensemble du pays, qui composeront également le futur Sénat.
Ces 30 parlementaires élus directs seront, par ailleurs, les représentants francophones au sein du Sénat nouvelle mouture. Ils seront donc élus par tous les francophones, ce qui fortifiera le sentiment d’appartenance commune, et mettra enfin à leur juste place les domaines communautaires, tels que l’enseignement et la culture, au cœur des campagnes électorales.
Non à une Belgique à quatre régions
DéFI refuse toute régionalisation des actuelles compétences exercées par la Fédération Wallonie-Bruxelles et réfute le scénario irréaliste des “quatre régions”. Qu’en serait-il en cas de régionalisation de ces compétences ? Incontestablement, par exemple, le statut de l’enseignant wallon ne serait plus le même que le statut de l’enseignant bruxellois et il en serait ainsi dans toutes les matières transférées de la Fédération aux entités régionales.
Au-delà, il faut redonner à la Fédération Wallonie-Bruxelles l’exercice de certaines compétences déléguées à la Région wallonne et à la Commission communautaire française, à savoir :
- les infrastructures en matière d’éducation physique, de sport et de vie et en plein air
- le tourisme
- la promotion sociale
- la reconversion et le recyclage professionnels
- le transport scolaire
Cela impliquerait aussi de :
- Rationaliser et rendre plus efficaces les structures en créant un Ministère francophone commun pour tous les pouvoirs publics francophones, doté d’un organisme de recrutement commun transparent et dépolitisé. La cohérence impose d’adopter un statut commun aux agents du SPW (Service Public de Wallonie), du Ministère de la Communauté française (Fédération Wallonie-Bruxelles), et de la Commission Communautaire française, qui puisse garantir la mobilité des agents à tous ces niveaux de pouvoir. Il s’agit également d’un instrument visant à insuffler une solidarité au niveau de l’espace Wallonie-Bruxelles.
- Développer les synergies en matière d’emploi entre organismes régionaux de placement de chômeurs (Actiris, et Forem), ainsi qu’entre instituts de formation et dispositifs d’insertion socioprofessionnelle (Bruxelles Formation, Forem & IFAPME) existant dans les deux régions.
- Créer une Agence francophone de la recherche scientifique chargée, entre autres, de déployer une politique d’innovation commune, de développer les collaborations universités – entreprises, d’harmoniser les statuts des chercheurs, et d’assurer la promotion de la recherche francophone à l’international.
- Renforcer les synergies entre le CESE (Conseil Economique Social et Environnemental wallon), le Conseil Economique et Social de la Région bruxelloise et le Conseil Economique et Social de la Fédération Wallonie-Bruxelles organe principal de concertation socio-économique avec les représentants des employeurs, des classes moyennes, du secteur non-marchand et les organisations représentatives des travailleurs, pour un dialogue permanent autour du programme d’action économique et social.
Concrètement
Pour cela, DéFI s’engage à…