Garantir des pensions durables
… pour garantir la justice sociale et rendre le contrat social plus juste !
Un système fragile et inéquitable
Or, notre système actuel est fragilisé. Les causes sont connues et chiffrées, dont la persistance d’un chômage structurel (moins de personnes actives pour financer les pensions) et l’augmentation de l’espérance de vie.
20% des impôts servent à financer les pensions
Le total des recettes des impôts et cotisations sociales constitue un montant de 270.4 milliards d’euros (source Eurostat 2020). La part la plus importante (20,1%, soit 54,3 milliards d’euros) est affectée aux pensions, devant les soins de santé et l’enseignement. C’est dire tout l’enjeu qu’elles représentent stratégiquement dans les finances publiques.
Les pensions légales sont financées par “répartition” : les cotisations, versées par les actifs sont immédiatement utilisées pour payer les pensions des retraités. L’équilibre financier dépend du rapport entre le nombre de cotisants et celui des retraités. Or, ce rapport est structurellement déséquilibré et ce, malgré le développement de “financements alternatifs”.
Et à propos de fiscalité, supprimons enfin définitivement cette cotisation de solidarité dont nous contestons la pertinence depuis son instauration !
Défi ne souhaite pas supprimer le système de répartition, mais bien le renforcer par la capitalisation collective et solidaire d’une partie des cotisations, en recourant à des placements financiers et sur le marché immobilier. Bien entendu, le rendement dépendra de l’évolution des taux d’intérêt et des perspectives de rendement.
Plus concrètement, Défi propose :
- une pension de base, identique pour tous, dont la prévisibilité est certaine au terme de la carrière, et financée par répartition
- un complément financé par une capitalisation collective obligatoire, dont le montant dépendra de la carrière. Les cotisations “ à capitaliser” seront placées dans un fonds géré par l’État selon une grille précise afin de limiter les risques. Ce fonds devrait être initialement alimenté pour financer l’amorce de la réforme et constituer un matelas de sécurité pour les générations futures.
Pour DéFI, il faut progresser vers un régime universel mais avec un principe fondamental : maintenir les droits acquis.
Tous les travailleurs ne sont pas en bonne santé. Ils n’ont pas les mêmes possibilités de reconversion vers des postes plus doux en fin de carrière. Tous n’ont pas nécessairement envie non plus de cesser brutalement de travailler, que ce soit pour des raisons financières, ou tout simplement par attachement au travail et aux liens sociaux.
Dès l’ouverture du droit à la pension anticipée, il faut pouvoir envisager un temps partiel avec un complément de pension.
Concrètement
Pour garantir des pensions durables, DéFI s’engage à …