Garantir un droit à l’apprentissage
des compétences de base pour tous
… et investir dans l’emploi, la formation et l’enseignement !
Des apprentissages qui évoluent
Un élève sur cinq en difficulté
Les technologies, le numérique, les langues : des bases essentielles
DéFI considère qu’il est important de créer des liens étroits entre les acteurs des écoles du tronc commun (de la 1ère maternelle à la 3ème secondaire incluse) et les écoles qualifiantes, notamment en matière de compétences manuelles, techniques, technologiques et numériques.
La maîtrise des langues – tant la langue d’apprentissage qu’une seconde voire une troisième langue – constitue le passeport menant vers la cohésion sociale et l’intégration professionnelle.
Dans un premier temps, il convient de renforcer la maîtrise de la langue d’enseignement – tant écrite qu’orale – afin de garantir l’acquisition de tous les savoirs et compétences. Ainsi, pour DéFI, les élèves maîtrisent insuffisamment le français devraient être confrontés de manière intensive avec des élèves du même âge, sans retarder leur scolarité et bénéficier d’une aide personnalisée. À cet effet, chaque enfant en difficulté avec la maîtrise de la langue d’enseignement doit bénéficier d’un dispositif de renforcement adapté à sa situation (présence de psycho-pédagogues et de logopèdes dans les écoles aux côtés d’assistants scolaires, d’infirmières, d’enseignants spécialisés…).
Les apprentissages – dont celui des langues – doivent passer par une appropriation pleine et entière du numérique (contenu et pédagogie, équipement et connectivité) en tant que support d’apprentissage. Cela est fondamental au regard de la digitalisation de notre société. Le financement du matériel et des infrastructures liée à connectivité des établissements scolaires doit être prévu dans le cadre de la prochaine programmation des Fonds Sociaux Européens ou via les financements de la Fondation Roi Baudouin.
L’apprentissage des langues étrangères doit avoir lieu dès le plus jeune âge -dès la maternelle-, notamment par des programmes d’éveil aux langues en pédagogie active qui visent à sensibiliser de manière ludique les plus jeunes à l’altérité, à la diversité linguistique, culturelle et qui visent à renforcer chez l’enfant l’ouverture d’esprit, sa curiosité d’apprendre ainsi que le sens du respect de l’autre. Dans la foulée, il est indispensable d’apprendre l’apprentissage de la deuxième langue étrangère dès la cinquième primaire et viser un niveau B2 en fin de secondaires. Pour y parvenir, le recours privilégié à des enseignants « locuteurs natifs » de la langue enseignée constitue un atout. Dès lors, il convient d’adapter le barème de nos enseignants afin d’être plus attractifs. Il convient également d’augmenter l’offre d’enseignement en immersion et de systématiser le développement de programmes d’échanges linguistiques d’élèves et d’enseignants.
Aménager l’école pour les élèves porteurs de handicap ou à besoins spécifiques
DéFI considère également que l’enseignement doit constituer une opportunité pour les élèves porteurs d’un handicap ou avec des besoins spécifiques. Pour cela, il faut veiller à proposer des aménagements qui intègrent leurs spécificités tels la mise en application des aménagements raisonnables, un apprentissage progressif dénué de compétition, la mise en place des certifications par unités (CPU) qui conviennent dans l’enseignement spécialisé, le tutorat, la mise à disposition de temps additionnel, la présence d’un second enseignant en classe .
L’alphabétisation des adultes
Enfin, DéFI considère que les problématiques de l’analphabétisme et de l’alphabétisation des adultes sont bien réelles et, de facto, empêchent une insertion optimale au sein de la société ainsi qu’une pleine intégration professionnelle .
Pour réussir l’alphabétisation des adultes, DéFI veut que les programmes soient adaptés au profil cognitif, au mode de vie des adultes, stimulants, axés sur le social et pertinents
En outre, DéFI plaide pour que des environnements d’apprentissage de qualité soient développés. À cette fin, la pédagogie et la conception des interventions sont deux autres composantes essentielles de ces programmes, qui doivent veiller à s’adapter aux modes d’apprentissage des adultes. Cela passe notamment par une formation spécifique des enseignants, la promotion d’interactions sociales entre pairs pour renforcer la motivation des apprenants et des mesures d’incitation pour les encourager à une pratique régulière en dehors des cours. La technologie peut faciliter les retours des enseignants sur les performances des élèves et favoriser l’apprentissage adaptatif, accroître la motivation et optimiser les efforts, et appuyer le travail hors la classe.
Enfin, en matière de formation des adultes, un autre problème réside dans l’important délai afin de s’inscrire à un programme permettant l’obtention du Certificat d’Études Secondaires Supérieures (CESS). Pour raccourcir les délais d’attente afin de s’inscrire à un programme permettant l’obtention du CESS, DéFI plaide pour un investissement accru de moyens dans la promotion sociale ainsi que pour une équivalence des statuts entre les professeurs de promotion sociale et de hautes écoles.
Concrètement
Pour garantir un droit à l’apprentissage des compétences de base pour tous et dans toutes les filières, DéFI s’engage à …