Mettre en place
un contrat d’aide à la réussite
dans l’enseignement supérieur
… et créer l’esprit d’entreprendre !
Favoriser la réussite dans l'enseignement supérieur
Découvrez l'ensemble de nos engagements pour libérer l'esprit d'entreprendre dans la brochure ci-dessous.
Pour un enseignement enfin plus performant
Plus généralement, toutes les études démontrent que notre enseignement est inégalitaire bien avant le supérieur.
Le taux d’échec en première année de l’enseignement supérieur est de 62 %, en hautes écoles ou à l’université. Il est constant depuis plusieurs décennies.
Personne ne s’en émeut. En résumé, le prétendu « libre-accès » aux études supérieures consiste, pour une bonne partie des élèves qui n’y sont pas adéquatement préparés, à leur « vendre du rêve». Ou encore à racheter notre culpabilité de n’avoir pas lutté plus adéquatement pour un enseignement obligatoire plus performant et plus égalitaire.
Or, le coût des années d’échec est exorbitant pour les étudiants (estime de soi), leurs familles (endettement), les finances publiques. L’allongement des cursus est aussi une réalité depuis le décret Paysage.
Accompagner dès le début des études
Le Pacte pour un enseignement d’excellence, qui ambitionne notamment de rendre l’enseignement plus performant et plus égalitaire, est bâti sur le long terme. Les premiers élèves qui en auront bénéficié durant tout leur cursus sortiront de secondaire dans une douzaine d’années. Le Pacte n’offre pas de solution à court terme pour la résorption des inégalités dans l’enseignement obligatoire et donc, dans le supérieur.
L’expérience « Passeport pour le bac » et l’analyse qu’en ont faite Marc Romainville (UNamur), Pascal Detroz (ULiège) et Catherine Dehon (ULB) démontre une fiabilité nette en termes de prédiction de l’échec en fin de première année.
De la remédiation dès les premières difficultés
Ainsi, des mesures quantitatives de l’impact du projet sur la réussite des étudiants sont actuellement réalisées dans plusieurs programmes et selon des modalités différentes en fonction des données disponibles.
Dans le cadre d’un enseignement de la biologie pour environs 550 étudiants (UCL) le taux de réussite à l’interrogation de la semaine 5 du premier quadrimestre et à l’examen de janvier ont augmenté d’environ 15 % depuis l’année académique 2009-2010 (première année de la mise en place des Passeports et de leur suivi) par rapport aux trois années précédentes. On ne peut évidemment attribuer avec certitude et unilatéralement ces meilleurs résultats au dispositif, mais la tendance est stable et persistante depuis trois ans.
S’agissant du Passeport de physique, le taux de réussite des étudiants ayant bénéficié des remédiations (à résultats aux Passeports identiques) est supérieur à celui des étudiants qui n’y ont pas participé.
Ces premiers résultats confortent DéFI dans sa volonté d’instaurer un test d’orientation obligatoire et un contrat d’aide à la réussite.
Concrètement
Pour favoriser la réussite en première année de l’enseignement supérieur, DéFI s’engage à …