Affaire Julian Assange : La liberté de la presse n’est pas négociable
Le 22 avril 2022
Le sort du journaliste Julian Assange est désormais entre les mains de la ministre britannique de l’Intérieur. C’est à elle que revient d’approuver ou rejeter l’extradition du fondateur de Wikileaks vers les Etats-Unis où il sera jugé pour espionnage et risque jusqu’à 175 ans de prison. Pour DéFI, comme nous l’avons exprimé lors de la séance plénière à la Chambre, le gouvernement belge ne peut rester muet sur ce dossier, qui n’est pas juste un dossier de liberté d’expression, mais aussi et avant tout un dossier de liberté de la presse.

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Publié le 22.04.2022
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DéFI ne remet pas en cause la relation que nous entretenons avec les Etats-Unis. Mais être allié ne signifie pas aller à l’encontre des valeurs qui sont les nôtres. La défense des valeurs démocratiques, comme la liberté de la presse, n’est pas à géométrie variable.
C’est pourquoi DéFI demande au gouvernement belge d’appeler de toute urgence le gouvernement britannique à mettre fin à la procédure d’extradition. Et d’exprimer au gouvernement américain notre désapprobation quant aux poursuites qui sont engagées à l’encontre de M. Assange. Pour rappel, il risque 175 ans de prison pour avoir révélé au nom de l’intérêt général de nombreux sombres secrets d’Etat, avec, au premier chef, les crimes de guerre commis par les Etats-Unis en Irak.
Il faut aussi exprimer notre soutien plein et entier à M. Assange en prenant contact avec lui pour lui dire que notre pays se tient à ses côtés et qu’il est prêt à l’accueillir, lui et sa famille, s’il en formule la demande.
Si DéFi respecte évidemment l’indépendance du pouvoir judiciaire britannique, en Grande-Bretagne, c’est un ministre qui, finalement, décide de faire droit ou non à la demande d’extradition formulée par un État tiers. Rien ne nous empêche, dès lors, contrairement à ce que le Premier ministre nous a répondu ce jeudi lors de notre interpellation en séance plénière, de nous prononcer sur le choix politique qui doit être effectué par les autorités britanniques dans les jours qui viennent.
François De Smet, président de DéFI : “ Quel que soit le sort de Mr. Assange, la Belgique se doit d’être exemplaire pour protéger tous les lanceurs d’alerte et les journalistes qui risquent leur carrière, leur réputation et parfois leur vie, au nom de la transparence et de l’intérêt général. Et pour l’instant, ce gouvernement n’a pas un très bon bilan en la matière. Je pense non seulement à la non-transposition de la directive européenne, mais aussi évidemment aux violentes représailles à l’égard des deux lanceuses d’alerte de l’APD, dont les alertes, soit dit en passant, se sont toutes révélées vraies”.

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