A la suite de l’accord de gouvernement Arizona, DéFI exige des garanties au formateur bruxellois quant à la défense de la Région bruxelloise.

– 04 FEVRIER 2025 –

Le parti DéFI a pris connaissance de l’accord de gouvernement Arizona. Il y voit une attaque en règle de la Région bruxelloise qui souligne au mieux l’incapacité du MR et des Engagés à agir dans l’intérêt de la Région bruxelloise, au pire leur complicité dans le projet nationaliste de Monsieur De Wever.

  • Publié le 04.02.2025

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Outre une future réforme de l’Etat confiée au premier Premier Ministre président d’un parti nationaliste flamand, l’accord prévoit une fusion forcée des zones de police bruxelloise, malgré l’opposition unanime des bourgmestres et des représentants de la police et de la justice, là où les fusions de zones de police en Wallonie et en Flandre ne sont qu’encouragées sur base volontaire.

Cette fusion va réduire le pouvoir de proximité des zones, leur représentation démocratique, la connaissance des quartiers et donc l’efficacité de la prévention, mais aussi la rapidité des interventions en cas d’urgence.

Dans le même temps, aucun renfort financier n’est prévu pour les gares Centrale et du Nord, le parquet de Bruxelles, ou encore la police judiciaire fédérale bruxelloise qui ne sera pas refinancée rapidement, au contraire de celle d’Anvers. 

Cette fusion a été concédée aux nationalistes flamands en dépit du  bon sens et de la sécurité des Bruxellois et des navetteurs, au même titre que la réduction du fonds Beliris servant à des grands travaux d’aménagements comme les parcs et stations de métro.

DéFI dénonce également le report de charges de la fin des allocations de chômage après deux ans sur les communes bruxelloises, obligeant certaines d’entre elles soit à augmenter les impôts pour tenir le choc, soit à réduire la qualité de services communaux essentiels comme les crèches, les écoles ou la propreté, soit à accroître leur dépendance financière vis-à-vis du fédéral à la veille d’une nouvelle réforme de l’Etat.

DéFI dénonce enfin l’impact de la fin d’un plan de répartition obligatoire des demandeurs d’asile sur le territoire belge, combiné à la réduction de places d’accueil, alors que la Région bruxelloise accueille déjà à elle seule 40% des demandeurs d’asile en Belgique.

Pour DéFI, c’en est trop! DéFI a donc adressé ce lundi une lettre au formateur bruxellois lui demandant des clarifications, et posant ses conditions à une participation aux négociations gouvernementales:

“DéFI avance depuis des mois des solutions pour constituer un gouvernement de plein exercice au plus vite, seul à même d’offrir une trajectoire budgétaire viable et d’opérer des mesures structurelles en matière d’emploi, de logement ou encore de sécurité. 

Ce gouvernement doit être guidé par une volonté d’assainir Bruxelles, pas de l’affaiblir. Or, nous constatons que votre parti a avalisé une attaque en règle de la Région bruxelloise par le nouveau gouvernement fédéral. La Belgique est sans doute l’un des seuls pays au monde qui affaiblit sa capitale. 

Nous demandons donc des réponses précises :

  1. Comment allez-vous rapidement réunir une majorité à l’écoute des besoins des Bruxellois face à ce qui s’annonce? 
  2. Allez-vous défendre et obtenir du nouveau gouvernement fédéral une correcte gestion des migrations ainsi qu’une concertation avec les acteurs locaux de la sécurité (bourgmestres, commissaires, procureur) en vue de renforcer les services de la Justice, de la police judiciaire fédérale et de refinancer les zones de polices bruxelloises sur pied d’égalité avec les autres régions?
  3. Allez-vous vous opposer à cette fusion forcée des zones de police
  4. Allez-vous vous opposer aux autres demandes institutionnelles des partis néerlandophones contenues dans la Nota de la formatrice Van den Brandt, à savoir la fusion des communes et des CPAS

Voici les exigences que pose DéFI pour construire une majorité démocratique qui puisse engager la Région bruxelloise sur la voie du progrès.

A défaut de garanties claires sur ces points, nous serons contraints d’acter votre incapacité à agir dans l’intérêt des Bruxellois.e.s et de refuser toute nouvelle négociation gouvernementale avec vous en tant que formateur. Nous ne participerons jamais à la mise à mort de Bruxelles”, conclut la lettre envoyée par la présidente de DéFI Sophie ROHONYI et le ministre bruxellois sortant Bernard CLERFAYT.

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