Attentat à Bruxelles : DéFI plaide pour un réinvestissement majeur dans la sécurité et le renseignement
– Le 17 OCTOBRE 2023 –
Une fois de plus, le terrorisme islamiste s’est abattu sur notre pays et a fait de nouvelles victimes. Pour DéFI, il est temps de réinvestir dans la lutte contre le terrorisme et le radicalisme religieux, et de mettre un terme aux économies dans la sécurité.
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Publié le 17.10.2023
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C’est avec une profonde tristesse que nous adressons nos pensées aux victimes de l’attentat islamiste perpétré à Bruxelles hier soir et notre soutien indéfectible aux familles, aux proches des victimes et à la nation suédoise.
DéFI tient à saluer le travail exceptionnel des forces de l’ordre qui ont rapidement neutralisé l’auteur de cet acte terroriste. Cependant, il est légitime de s’interroger sur les circonstances ayant permis à une personne reconnue comme étant radicalisée, ayant fait l’objet d’un ordre de quitter le territoire, de demeurer sur notre sol et d’y obtenir des armes lourdes.
Face à cette menace, DéFI souligne les points suivants :
- Nous devons prendre le contrepied des politiques menées depuis 10 ans et réinvestir considérablement dans nos services de sécurité et de renseignement. La police judiciaire fédérale, la Sûreté de l’Etat, l’asile et la migration… Tous tirent la sonnette d’alarme depuis des années quant au manque de financement chronique qui ne leur permet plus de remplir leurs missions, mêmes les plus basiques. Dès aujourd’hui, le budget 2024 doit être adapté pour que nos concitoyens puissent compter sur un Etat qui protège réellement dans les faits et non à travers des slogans.
- Dans le contexte de crise actuel (terrorisme en Europe, risque d’importation du conflit israélo-palestinien), il est urgent, pour ramener la sérénité parmi nos concitoyens, d’assurer une présence policière renforcée aux environs des sites cultuels, culturels et éducatifs à risque, notamment de la communauté juive, et de veiller à maintenir une communication claire et la plus transparente possible auprès de la population.
- Nous nous devons également d’élaborer une véritable politique d’exécution des ordres de quitter le territoire (OQT) des personnes radicalisées ou jugées dangereuses. L’expulsion des étrangers fichés pour radicalisme doit être systématique. Si l’accueil des demandeurs d’asile dans des conditions dignes doit rester l’honneur de la Belgique, il est compréhensible que nos concitoyens perdent confiance dans notre politique migratoire lorsqu’on s’aperçoit que des profils dangereux résident sur le territoire sans contrôle.
- La lutte contre l’obscurantisme et le radicalisme religieux passe par la prévention. Nous ne pouvons plus être complaisant face à la menace islamiste. DéFI propose la généralisation de programmes de prévention à destination des jeunes, qui reposent sur la collaboration entre la police, les services communaux, les associations, les écoles et les lieux de culte, insuffisamment financés aujourd’hui. Le passage du cours d’éducation à la philosophie et la citoyenneté à deux heures, avec une dimension inter-convictionnelle, est essentiel.
- Depuis 2019, DéFI propose de sanctionner la négation, la minimisation, la justification ou l’approbation d’actes terroristes. L’apologie du terrorisme qui permet à certaines personnes de diffuser des messages visant à justifier ou minimiser des actes terroristes doit être poursuivie et réprimée.
- Enfin, seules 30% des recommandations de la Commission d’enquête sur les attentats de Bruxelles de 2016 ont été mises en œuvre. Pour DéFI, il est urgent d’une part, d’évaluer les mesures qui ont déjà été adoptées et, d’autre part, de mettre en œuvre celles qui ne l’ont pas encore été.
DéFI est déterminé à travailler avec les autres partis démocratiques et à collaborer avec le gouvernement pour garantir la sécurité de nos concitoyens et lutter efficacement contre le terrorisme islamiste.
François De Smet a ainsi obtenu le soutien unanime des députés présents en Commission de l’Intérieur de la Chambre ce matin à sa demande d’organiser en urgence une réunion des Commissions réunies de l’Intérieur et de la Justice en présence du Premier Ministre, des Ministres de l’Intérieur et de la Justice et de la Secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration. Cette réunion est prévue pour ce mercredi.
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