Ceci n’est pas un budget, c’est un renoncement
– LE 20 DÉCEMBRE 2022 –
Que retenir de ce budget 2023 ? Le whatsappgate ? Non, pour DéFI, le véritable scandale est le déficit lui-même et l’état de nos finances publiques, hors de contrôle. Comment les membres de la Vivaldi vont-ils pouvoir se regarder dans un miroir et admettre qu’ils ont laissé volontairement filer le déficit ? Ce ne sera une surprise pour personne, DéFI ne soutiendra évidemment pas le projet de budget 2023, pas plus qu’il n’a soutenu les autres.
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Publié le 20.12.2022
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En faisant le bilan, on se demande aujourd’hui si le gouvernement est capable de terminer ne serait-ce qu’une réforme d’envergure. Et c’est inquiétant, parce qu’en se composant de la quasi-totalité des partis de gouvernement, la Vivaldi, par son échec prévisible, met en danger la crédibilité politique elle-même. Les extrêmes sont aux portes du pouvoir à cause de la vague populistes qui déferle sur l’Europe et le monde, mais aussi à cause de l’incapacité des partis traditionnels à se remettre en question et à porter les réformes nécessaires à sauvegarder notre économie, notre modèle social et tout simplement nos institutions démocratiques.
Car si le déficit de notre pays est abyssal – et nous place parmi les pires élèves européens – il pourrait être relativisé s’il était celui d’un gouvernement capable de produire les réformes nécessaires à arrêter cette spirale. Hélas, la Vivaldi n’est pas ce gouvernement. Tel est le drame de cette coalition : creuser à l’infini les déficits publics sans donner l’espoir d’aucune réforme apte à enrayer la spirale.
Certes, le gouvernement a pris des mesures ponctuelles, souvent mal ciblées, songeons aux primes et autres chèques “énergie” pour venir en aide aux ménages face à la hausse des coûts, mais les mesures structurelles, elles, sont toujours aux abonnés absents.
A un an et demi de la fin de la législature, il est déprimant de faire la liste des réformes non abouties.
L’accord avec Engie sur le nucléaire ? Nulle part.
La réforme fiscale ? Une première ébauche, certes ambitieuse mais encore très floue, et aucune perspective avant la fin de cette année malgré vos engagements.
La réforme des pensions ? Un fiasco qui tourne aux règlements de compte entre partis. Aura-t-on un accord de l’ensemble des partis avant la trêve des confiseurs ou devra-t-on se contenter d’une note unilatérale du cabinet du Premier ministre ?
Le Plan de lutte contre la fraude fiscale et la corruption ? Une priorité devenue apparemment bien secondaire.
A ce sujet, comment justifier les effets retours attendus de 200 millions d’euros en 2022, de 300 millions d’euros supplémentaires en 2023 et d’encore 300 millions supplémentaires en 2024, soit 800 millions au total ? La Cour des comptes précise à cet égard qu’elle “ne dispose pas d’indication quant aux effets-retour qui résultent effectivement de la mise en œuvre de ce plan d’action”.
François De Smet, député fédéral et président de DéFI : “Ceci n’est pas un budget, c’est un renoncement. Une résignation. Un déni de la réalité que nous refusons de faire nôtre. Nous voterons contre ce budget, en espérant que pourront demain vous succéder des dirigeants qui oseront offrir un avenir véritable à ce pays”.
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