Compte rendu de la visite du centre Perex par François De Smet, Amaury Alexandre et Marc Loewenstein

– 1er MARS 2024 –

Le centre Perex, véritable chef d’orchestre du réseau autoroutier wallon, où technologies de pointe et collaboration stratégique s’unissent pour assurer une mobilité fluide et sécurisée sur nos routes, tout en anticipant les défis de demain.

  • Publié le 01.03.2024

  • min.

PEREX

Le centre Perex (PERmanence d’EXploitation) est situé au cœur du réseau autoroutier à DAUSSOULX (PROVINCE de NAMUR). Il surveille et gère le trafic du réseau (auto)routier wallon en collaboration avec les autres acteurs présents dans la salle de permanence qui fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7; sont présents également la police et le service RTBF Mobilinfo.

Le centre récolte, traite et diffuse des informations routières à l’attention des usagers. L’objectif est d’assurer leur mobilité et leur sécurité. PEREX est également garant du trafic des voies hydrauliques.

C’est par exemple de ce centre que sont activés les fameux PMV (panneaux à messages variables) placés au-dessus et le long des autoroutes pour avertir les usagers en cas de problèmes (accidents, aquaplanning, neige, verglas, objets sur la route, conducteurs fantômes,…).Ces informations proviennent de centaines d’équipements placés le long du réseau : caméras de surveillance du trafic, boucles de comptage, etc.

L’usager et son véhicule, sources d’informations

L’usager et/ou son véhicule deviennent une source autonome d’information via le GPS, le smartphone, le coyote, bref, l’ensemble des équipements mobiles et connectés. Toutes ces informations sont connues et exploitées par les opérateurs de téléphonie mobile. Ces informations rendent un service personnalisé aux usagers de la route.

Des partenariats existent avec d’autres centres de trafic voisins : districts autoroutiers et routiers, qui sont situés en Flandre, au Luxembourg, aux Pays-Bas et BXl Mobiris.

Ensemble, ce sont 10 directions, 42 districts : 10 autoroutiers et 32 routiers. Cela regroupe la gestion de l’impact du trafic sur les portions de chantiers, la planification de ceux-ci, la prise en compte du trafic, la gestion des incidents, objets sur chaussées, pannes, accidents et enfin une collaboration étroite avec les services de secours. Le centre prend en charge aussi de la gestion du système Siabis (Système Informatique Assisteurs – Bijstandverleener Informatie System)qui organise le transfert des informations nécessaires aux interventions de dépannage et la désignation du dépanneur (agréé opérant à un tarif défini) qui pourra intervenir le plus rapidement en fonction de la localisation de l’incident.

Adaptation de la vitesse = fluidité du trafic

À ce jour, il est essentiel de signaler que le meilleur dispositif qui a joué un rôle important dans la gestion de la fluidification des routes est la mise en place des radars tronçons. À ce propos et pour l’exemple, afin d’arrêter de croire à des « légendes urbaines », il a été prouvé que pour réguler l’encombrement de trafic lors de formations de bouchons, il est plus efficace de fluidifier la circulation lorsque les véhicules roulent à une vitesse maximale de 40 km/h. Cette méthode à pour incidence de faire passer plus d’unités roulantes à l’approche du goulot. Cela s’explique simplement par la fait qu’il existe un écart réduit entre chaque automobile.

I.A. (intelligence artificielle) et technologies de pointes

Pour le futur (PEREX 4.0 ? PEREX I.A. ? … ), le challenge sera de définir qui fait quoi en matière d’autonomie et des gestion de l’info par rapport à des voitures qui vont de plus en plus être intelligentes et en conduite assistée.

Quoi qu’il en soit il existe déjà des directives européennes qui impliquent les différents centres d’avoir recours à des ITS (INTELLIGENT TRANSPORT SYSTEMS). Ce système permettra de communiquer en temps réel avec chaque véhicule qui emprunte les réseaux routiers connectés. Cela sera mis en place via les NAP (National Access Point)

Il est important de signaler qu’en amont, un gros travail de légitimité a été effectué par les équipes sollicitées en consensus d’interopérabilité afin d’obtenir les autorisations de communiquer avec les véhicules. Il a fallu donc mettre en place des synergies avec d’autres pays au niveau européen, mais aussi les constructeurs automobiles. Pour le volet réglementaire, différentes entités sont concernées aussi au Benelux.

Avis convergents

Chez DéFi, nous nous soucions de l’évolution des mentalités et des technologies qui vont permettre une fluidification raisonnée du trafic sur nos grands axes mais également les axes secondaires. Nous avons la même vision commune. Nous souhaitons que les investissements stratégiques en zone métropolitaine soient assurés par l’adoption d’un accord interrégional et fédéral. Il convient de créer un fonds spécial «mobilitéì».

Enfin, il est temps que les véhicules routiers étrangers contribuent au coût d’entretien de nos infrastructures routières. Les poids lourds de plus de 3,5T participent déjà via le viapass. DéFI souhaite l’instauration d’une vignette routière pour les autres véhicules étrangers qui empruntent notre réseau, vignette perçue à toutes les frontières et dont le produit financier est à répartir équitablement entre les trois régions.

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