DéFI demande plus de garanties et de protection pour le personnel de Delhaize
– LE 24 MARS 2023 –
Depuis deux semaines, travailleurs et syndicats luttent pour modifier la décision de la direction de Delhaize. Il est temps que le gouvernement agisse et les aide à faire respecter leurs droits.
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Publié le 24.03.2023
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Le mardi 7 mars 2023, l’enseigne Delhaize a décidé de progressivement franchiser la totalité de ses magasins. Au total, 128 commerces seront confiés à des indépendants. Pour les 9.200 travailleurs concernés et leur famille, cette nouvelle est un choc. Le personnel craint légitimement pour son avenir et le fait savoir en faisant grève. Ces employés risquent notamment une dégradation de leurs conditions de travail et la perte de leurs avantages salariaux découlant de leur ancienneté. Certains d’entre eux risquent même le licenciement !
La direction de Delhaize s’est justifiée en attribuant cette mesure à une baisse de rentabilité et un déclin de ses parts de marché. Leur objectif est de rassembler tous les magasins Delhaize sous un même modèle pour stimuler la croissance économique.
Le gouvernement n’est pas encore intervenu en faveur des travailleurs
Depuis quinze jours, on assiste à un combat acharné entre la direction d’un côté et les syndicats et le personnel de l’autre. Suite aux grèves, un premier conseil d’entreprise extraordinaire a eu lieu le 14 mars au siège social à Asse, où les syndicats ont essayé de faire revenir la direction sur sa décision. Dans le même but, un deuxième conseil d’entreprise a eu lieu ce lundi 20 mars et un dernier ce mardi 21 mars. Durant celui-ci, notre députée fédérale, Sophie Rohonyi, s’est rendue sur place pour rencontrer les travailleurs. Elle a écouté leur témoignage et a manifesté notre soutien.
Malheureusement, le constat suite à ces deux conseils reste le même : la direction ne plie pas.
Aujourd’hui, les modalités de la restructuration se précisent, puisque nous avons appris une suppression de 280 emplois (soit 247 collaborateurs Delhaize en CDI au siège de la filiale à Asse et 33 postes de consultants externes ou intérimaires).
Chez DéFI, nous souhaitons que le gouvernement passe à l’acte. Sophie Rohonyi a demandé au ministre du Travail, Pierre-Yves Dermagne, de s’en assurer. Il faut pousser le gouvernement à agir à court terme pour éviter un drame social et humain. Nous souhaitons garantir aux travailleurs des perspectives d’avenir en termes d’emploi et de droits. Les travailleurs ne sont pas des marchandises !
La réponse de Pierre-Yves Dermagne est courte et légère. Certes, il se dit indigné par le comportement de la direction Delhaize et manifeste son soutien aux travailleurs, mais son discours manque encore cruellement de garanties et de plans d’action.
Le combat n’est pas terminé. DéFI soutient les 9.200 familles concernées et demande au gouvernement:
- Protection contre le licenciement,
- Prise en compte de l’ancienneté dans le salaire,
- Maintien des avantages et conditions de travail,
- Maintien des prix pour le consommateur.
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