Droit des Femmes : le bilan de DéFI
MARDI 8 MARS 2022
DéFI profite du 8 mars pour rappeler que nos combats pour les droits des femmes font partie de nos priorités et cela, durant toute l’année. Ces combats concernent les violences faites aux femmes, la réduction des inégalités hommes femmes et l’amélioration des conditions de santé des femmes.
-
Publié le 08.03.2022
-
min.
DéFI se mobilise contre les violences faites aux femmes
Fin 2021, DéFI participait à la manifestation liée à la Journée Internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre.
Pendant la crise sanitaire qui a exacerbé les violences intrafamiliales, DéFI a obtenu la mise en place d’un plan d’urgence facilitant la plainte et la protection des victimes de violences intrafamiliales, en particulier à l’égard des femmes et des enfants. Le parti a notamment réussi à déployer sur l’ensemble du territoire des centres de prise en charge des victimes de violences sexuelles, ce qui était dans son programme électoral. Il y a aujourd’hui un centre par province.
22 féminicides ont été recensés en 2022 en Belgique, 22 de trop. Pour y répondre, DéFI défend, et ce, depuis la déposition d’une proposition de loi en décembre 2019, l’inscription dans le Code pénal du féminicide comme nouvelle infraction pénale. Cette mesure permettra une peine d’emprisonnement plus importante que pour un assassinat commis sans motif particulier, une peine devant obligatoirement être accompagnée d’un suivi psychologique.
Suite au mouvement BalanceTonBar, notre député bruxellois Sadik Koksal a demandé, d’une part, que les aides pour parler à des professionnels par des chats ou lignes d’écoutes soient disponibles 24h/24, ce qui n’est pas le cas actuellement. Il a demandé, d’autre part, que la prise de rendez-vous soit plus facile.
Face au constat qu’il existe des violences sexuelles subies par les personnes âgées, notre députée Bruxelloise, Nicole Nketo Bomele, a demandé que les seniors ne soient pas une catégorie de la population oubliée dans les actions menées contre les violences faites aux femmes et que les hôpitaux et maisons de repos et de soins mènent également une politique de santé sexuelle mettant l’accent sur la nécessité d’une sexualité positive, le respect de l’intimité et la prévention et la mise en place de stratégies adaptées aux violences sexuelles.
Une mobilisation menée jusqu’à l’international
Notre députée fédérale, Sophie Rohonyi, quant à elle, a travaillé sur une proposition concernant les droits des femmes polonaises. Une proposition reprise par la Vivaldi dans sa proposition de résolution relative à l’Etat de droit et à la défense des fondements de l’Union Européenne en Pologne.
Enfin, DéFI s’est investi pour les droits des femmes afghanes. Notre président, François De Smet, déclarait le 16 août que «La prise de pouvoir des talibans en Afghanistan est un désastre complet dont les premières victimes seront les femmes afghanes, sur lesquelles une chape de plomb vient de s’abattre». Nos députés fédéraux ont par la suite débattu sur ce sujet au Parlement fédéral.
DéFi s’est également investi pour réduire les inégalités hommes femmes
Notre députée, Sophie Rohonyi, a interrogé la Secrétaire d’Etat à l’égalité des chances et des genres, Sarah Schlitz, sur de nombreux points au cours de cette année :
- l’écart salarial entre hommes et femmes et une meilleure répartition des emplois à temps partiel.
- les actions mises en place pour contrer l’inégalité des genres accrue pendant la crise sanitaire.
- les actions mises en place pour contrer la hausse de 9% des plaintes pour discrimination de genre en 2020.
Au niveau régional, Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l’Emploi, se mobilise entre autre contre la discrimination à l’embauche, en collaboration avec Actiris.
L’ensemble de nos députés régionaux bruxellois participent également à la commission de l’égalité des chances et des droits des femmes.
DéFI s’est investi dans les questions de soins de santés des femmes
Notre député bruxellois, Jonathan De Patoul, a participé à l’écriture et au dépôt, le 17 décembre, d’une proposition de résolution relative à une meilleure prise en charge et une plus grande sensibilisation de l’endométriose. Notre députée fédérale, Sophie Rohonyi, a interpellé Monsieur Frank Vandenbroucke, Ministre de la Santé, sur ce sujet au Parlement fédéral.
De plus, DéFI défend la liberté fondamentale des femmes de disposer de leurs corps. Ainsi, DéFI soutient un rallongement pour le délai d’avortement. Actuellement, le délai d’avortement en Belgique est de 12 semaines. DéFI, en accord avec des experts et les associations concernées, plaide pour un allongement du délai à 18 semaines, notamment pour éviter que certaines femmes aillent dans d’autres pays pour recourir à leur droit à l’avortement. En plus de l’allongement du délai, DéFI plaide pour une dépénalisation complète de l’avortement.
Enfin, nos députés Bruxellois, Nicole Nketo Bomele et Sadik Köksal, ont écrit une carte blanche à l’occasion de la journée mondiale de la contraception, le 27 septembre 2021. Ils promeuvent:
- une meilleure formation des professionnels de la santé en matière de contraception masculine
- la mise en place d’un forum en ligne informatif focalisé sur la gynécologie
- des campagnes d’information et de sensibilisation sur la contraception masculine et féminine, soutenues par les pouvoirs publics
DéFI a fait des droits des femmes un combat primordial et persévèrera tant qu’il le faudra !
A la une
Fêtes de Wallonie: DéFI souhaite une Wallonie “autrement”!
– LE 13 SEPTEMBRE 2024 – La présidente de DéFI, Sophie Rohonyi et le président de DéFI Wallonie, Baudouin Decharneux, seront présents ce week-end aux fêtes de Wallonie à Namur. L�
13.09.2024
DéFI Brabant wallon a présenté ses listes provinciales
– LE 4 SEPTEMBRE 2024 – Ce mercredi 4 septembre 2024, DéFI, en présence de la Présidente Sophie Rohonyi, a officiellement présenté ses candidats brabançons qui mèneront la campagne
04.09.2024