Éducation à l’esprit d’entreprendre : DéFI propose le lancement d’un projet pilote
LE MARDI 15 JUIN 2021
Dans nos sociétés contemporaines, DéFI soutient que l’esprit d’entreprendre a un rôle tout à fait central. Cette notion n’est pas limitée au monde de l’entrepreneuriat, mais fait référence à toute une série de compétences utiles dans une vie quotidienne et de citoyen : l’esprit d’initiative et d’équipe, la créativité, le sens de l’innovation et des responsabilités, la confiance en soi et l’autonomie, … Toute une série de clés nécessaires et utiles à l’émancipation.
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Publié le 15.06.2021
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Ce mercredi 16 juin, la proposition de résolution visant à développer l’esprit d’entreprendre dans les écoles déposée par Michaël Vossaert, a été prise en considération au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’objectif est de mettre à l’agenda du gouvernement le lancement d’un projet pilote qui rassemble les acteurs de l’enseignement, du monde associatif et de l’entrepreneuriat pour développer à terme un programme structurel de l’esprit d’entreprendre dans nos écoles. Il s’agit là d’une première étape qui s’inscrit dans la lignée du pacte pour un enseignement d’excellence et des engagement pris dans l’accord du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
« L’esprit d’entreprendre peut jouer un rôle tout à fait transversal dans l’enseignement »
Et pour cause, cette notion n’est pas limitée au monde de l’entrepreneuriat mais fait référence à toute une série de compétences utiles dans la vie quotidienne et citoyenne. Qu’il s’agisse de l’esprit d’initiative et d’équipe, de la créativité, du sens de l’innovation et des responsabilités, de la confiance en soi ou de l’autonomie, l’esprit d’entreprendre englobe toute une série de clés nécessaires et utiles à l’émancipation.
Poussée notamment par l’Union européenne qui a fait de l’éducation à l’esprit d’entreprendre une priorité, la Fédération Wallonie-Bruxelles voit depuis quelques années fleurir des initiatives intéressantes en la matière. Parmi ces dernières, l’une des plus connues reste les mini-entreprises, qui connaissent un succès certain : 15 à 20 % des étudiants qui prennent part à ce programme au cours du cycle secondaire créent plus tard leur propre entreprise, soit trois à cinq fois plus que le reste de la population. Citons aussi une série de projets portés par des ASBL comme «Les Jeunes entreprises » ou encore «Step2You».
Toutefois, selon le député à la Fédération Wallonie-Bruxelles Michaël Vossaert « Ces dernières ont le désavantage d’être disparates ou de n’être accessibles que moyennant un choix d’options et d’orientations bien particulières : elles ne touchent ainsi qu’une petite partie des élèves francophones ». Pourtant, comme ce dernier le souligne, « des ouvertures existent en vue d’étendre ce parcours d’éducation à l’esprit d’entreprendre, comme en témoigne des déclarations de responsables politiques francophones ainsi que les recommandations de l’avis n°3 du Groupe central du Pacte pour un enseignement d’excellence ».
Pour Michael Vossaert il est temps de structurer les choses et de systématiser les actions « même si tout le monde n’est pas voué à devenir entrepreneur, il faut élargir la palette des horizons professionnels proposés aux jeunes. Dans certaines filières professionnels on apprend le métier mais sans recevoir la moindre notion de gestion. c’est révélateur d’un manque d’ouverture vers l’entrepreneuriat. »
Cette proposition consiste donc en un appel à projets, à travers lequel tous les acteurs de terrain pourraient amener leurs idées. Le ou les projets pilotes retenus seraient ensuite évalués et, sur cette base, le monde de l’enseignement pourrait construire un programme scolaire autour de l’esprit d’entreprendre ».
Intégrer l’éducation à l’esprit d’entreprendre tout au long du cursus obligatoire
A l’instar ce qui est pratiqué dans d’autres régions du monde, ou en Fédération Wallonie-Bruxelles pour d’autres matières (comme le parcours d’éducation culturelle et artistique).
« La consultation des acteurs de la société civile a été enrichissante et a permis de présenter ce texte aujourd’hui, nous espérons que la majorité en Fédération Wallonie-Bruxelles saisira cette occasion afin de lancer ce projet pilote dès la rentrée », conclut Michaël Vossaert.
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