EVRAS :
On ne brûle pas les écoles !

– LE 21 SEPTEMBRE 2023 –
Au sein de DéFI, l’indignation est totale face aux incendies criminels perpétrés par des manifestants anti-Evras et qui ont touché plusieurs établissements scolaires. On ne brûle pas les écoles!

  • Publié le 22.09.2023

  • min.

Ce sont de véritables lieux de paix, de tolérance, où l’on apprend les règles du vivre ensemble. A cet égard, DéFI estime que l’EVRAS a toute sa place dans nos écoles : elle guide les élèves dans leur rapport à eux-mêmes et aux autres, aborde des sujets comme l’amitié, l’amour, la construction de l’identité personnelle et le consentement.

On ne brûle pas les écoles!

Ces actes interviennent suite à l’approbation, le jeudi 6 septembre dernier, de l’accord de coopération relatif à la généralisation de l’EVRAS par le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Si la détérioration de bâtiments ne peut bien entendu pas faire partie des moyens d’action en soutien à un quelconque mouvement idéologique, elle est d’autant plus choquante lorsqu’elle se dirige contre des établissements scolaires. Choquante pour une très large partie de la population mais surtout, en premier lieu, pour les élèves, les parents et les enseignants concernés.

Rien ne peut justifier la destruction d’écoles ! Elles occupent une place essentielle dans notre société; en tant que haut lieu de l’apprentissage, seconde résidence pour de nombreux enfants, c’est un lieu où doit régner la sérénité et qui doit être placé en dehors du débat politique. Aucune divergence d’opinion ne peut justifier de tels actes violents.

Michaël Vossaert, Chef de groupe DéFI à la Fédération Wallonie-Bruxelles

L’importance de l’EVRAS

Pour DéFI, la validation de cet accord de coopération signifie un grand pas vers une EVRAS uniformisée. Jusqu’à présent, l’approche de l’EVRAS variait largement d’un établissement à l’autre en FWB : en 2018, 15% des élèves ne bénéficiaient d’aucune animation EVRAS à la fin du secondaire. À Bruxelles, moins de 20% des élèves de l’enseignement obligatoire francophone y avaient accès.

La généralisation de l’EVRAS dans l’enseignement fondamental est bien plus qu’un simple programme éducatif ;  c’est aussi un moyen essentiel pour promouvoir la cohésion sociale et aborder des questions fondamentales de santé publique

Nicole Nketo Bomele, députée DéFI au Parlement bruxellois et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Dans une société marquée par l’hypersexualisation, l’influence parfois délétère des réseaux sociaux et une exposition précoce à internet, l’EVRAS se révèle d’une pertinence capitale. Il offre notamment un cadre pour aborder des thématiques cruciales comme le consentement et la prévention des violences.

Combattre la désinformation

Toutefois, face à l’importante campagne de désinformation menée ces derniers jours, DéFI insiste sur la nécessité d’intensifier la sensibilisation auprès des élèves, des parents et des corps enseignants sur les buts poursuivis par l’EVRAS et ses modalités. De plus, il est important d’insister sur le caractère professionnel et totalement encadré des acteurs qui assureront l’organisation des animations EVRAS données dans les écoles.

DéFI soutient donc pleinement ce projet qui représente une avancée importante et une démarche pédagogique essentielle pour renforcer les relations interpersonnelles et favoriser une harmonie accrue dans les interactions humaines. L’EVRAS a toute sa place dans nos écoles et aucune divergence d’opinion ne peut justifier la destruction d’écoles.

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