Formation du gouvernement bruxellois : DéFI appelle le formateur à créer des convergences, pas à enterrer des solutions

– Le 17 FEVRIER 2025 –

DéFI a pris connaissance de la lettre du formateur bruxellois, lequel s’entête à ne travailler qu’à la seule coalition qui l’arrange : celle avec la N-VA. Pour DéFI, ce choix est incompréhensible puisque le formateur lui-même avançait il y a encore trois jours un autre attelage

  • Publié le 17.02.2025

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Sophie Rohonyi, présidente de DéFI, explique: “Vendredi dernier, le formateur nous a demandé si nous étions prêts à soutenir un accord de gouvernement sans la N-VA, mais avec des ministres néerlandophones supplémentaires. Deux jours plus tard, le formateur enterre déjà cette piste”.

DéFI regrette l’abandon de cette solution qui aurait pu sortir Bruxelles de l’impasse, moyennant certaines balises : 

Premièrement, l’augmentation du nombre de ministres doit avoir un coût budgétaire totalement neutre, à savoir s’accompagner d’une réduction drastique des effectifs au sein des cabinets et des salaires des ministres, et ne pas briser les équilibres linguistiques.

Deuxièmement, les partis doivent être guidés par l’avenir de la Région bruxelloise, et pas par leur propre survie ou leur soif de ministères.

Le prochain gouvernement doit ainsi agir pour les Bruxellois et pas contre les Bruxellois, à savoir veiller au minimum à: 

  • concrétiser une trajectoire budgétaire viable, indispensable pour mener des réformes structurelles en matière de logement, d’emploi ou de mobilité 
  • renforcer l’autonomie de la Région et des communes face aux attaques en règles prévues par le nouveau gouvernement fédéral (fusion forcée des zones de police,  réduction du financement Beliris, réduction des places d’accueil pour demandeurs d’asile, non-renforcement de la police judiciaire fédérale à Bruxelles…)
  • réviser le système électoral bruxellois qui est source de blocage, et qui fait qu’aujourd’hui, ce sont les néerlandophones, minoritaires, qui imposent leur choix: aujourd’hui, la N-VA ? Demain, la liste Ahidar ?  

Il est important que le formateur fasse son travail, à savoir créer les conditions pour convaincre les uns et les autres de revenir à la table des négociations, et trouver un attelage qui puisse travailler en confiance. 

Si les Francophones doivent être flexibles, les Néerlandophones doivent l’être également.

Si Monsieur Leisterh entend devenir Ministre-président, il ne doit plus se contenter d’acter les divergences, mais doit poser les conditions de convergence ! C’est aujourd’hui, plus que jamais, qu’il doit démontrer sa capacité de convaincre les francophones, au même titre que les néerlandophones. 

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