Habilitations en médecine :
il faut davantage de synergies et de complémentarités entre universités
– LE 1ER MARS 2023 –
Cet après-midi, en séance plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, s’est déroulé le débat sur les habilitations en médecine. Le parti amarante tient à rappeler sa position en la matière : la nécessité de mettre en place des synergies et des complémentarités entre universités en vue de garantir l’épanouissement des futurs étudiants en médecine ainsi que de garantir un enseignement de qualité.
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Publié le 01.03.2023
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En 2022, l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) avait accordé son accord auprès de l’UNamur et de l’UMons quant à aux habilitations de ces deux universités à intégrer le Master de Médecine dans leur éventail de formations disponibles. Un avis favorable que DéFI soutient et souhaite étoffer sur base de plusieurs arguments.
Tout d’abord, DéFI accorde une grande importance à l’équilibre entre la théorie et la pratique au cours de la formation. En ce sens, il est primordial de garantir un accès effectif des futurs étudiants en médecine aux hôpitaux universitaires dans les zones géographiques concernées. L’UMons a communiqué qu’il disposerait des services de l’hôpital universitaire Erasme comme hôpital universitaire référent, conformément à la collaboration entre l’UMons et l’ULB et en vertu de la Loi fédérale de 1971.
Ainsi, DéFI souhaite rappeler que la complémentarité entre les universités et les hôpitaux dans le cadre de la bonne formation de nos futurs médecins est nécessaire, et cela afin de garantir l’accès à courte distance des hôpitaux pour ces derniers. L’accès aux Master n’est qu’une partie de la problématique, pour DéFI l’autre partie réside dans la distance entre le lieu de stage et le lieu d’étude, c’est-à-dire entre les hôpitaux, leur université et leur domicile. Pour DéFI, cette distance contraint les étudiants à de nombreuses dépenses, comme les coûts de transport et de logement, dans un contexte où le coût de la vie ne cesse d’augmenter. Ajoutons que les nombreux déplacements occasionnés par cette disparité territoriale ne favorisent pas la diminution de l’empreinte écologique.
De plus, DéFI insiste sur la nécessité de maintenir la synergie entre les universités au cœur des discussions. Notons que l’ULB s’est érigée comme conjointe dans la procédure engagée par l’UMons et que, par conséquent, la mise en place de cette synergie ne rencontre pas d’obstacles. De plus, l’accord rendu par l’ARES partage ce constat puisqu’elle s’assure d’une non-concurrence territoriale dans son analyse.
Ensuite, DéFI tient à rappeler que le financement doit rester un moyen, un outil en particulier avec la pénurie de médecins que nous rencontrons. En ce sens, DéFI estime que les craintes émises au sujet de l’accroissement des potentielles demandes d’inscriptions aux Masters ne sont pas fondées.
En effet, DéFI avait déjà – au niveau fédéral – déposé une proposition de loi visant à supprimer le numerus clausus. Supprimer ce dernier permettrait de lutter contre la pénurie de médecins.
Enfin, DéFI demande au gouvernement de revoir sa copie et d’avancer une véritable vision pour le développement des études de médecine avec à l’appui des arguments objectifs et non de circonstances. Nous demandons qu’un dialogue soit réinstallé avec les recteurs d’université pour enfin aboutir dans ce dossier et revenir à une démarche constructive.
Pour DéFI, l’épanouissement des futurs étudiants en médecine ainsi que la garantie d’un enseignement de qualité constituent une priorité. En ce sens, le parti amarante plaide pour davantage de synergies entre les universités et les hôpitaux, un équilibre entre cours pratiques et théoriques, la garantie d’un accès à courte distance des hôpitaux pour les étudiants en médecine et la suppression du numerus clausus.
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