DéFI vous offre un peu de douceur…
et des propositions concrètes
pour
des impôts plus justes !

Ce lundi 27 mars, nos élus et militants DéFI distribuent des pièces en chocolat, mais pas que ! C’est un geste symbolique – un peu de douceur… qui s’accompagne de propositions concrètes pour simplifier l’impôt et augmenter le net en poche des travailleurs.

  • Publié le 26.03.2023

  • min.

Aujourd’hui, on paye tous des impôts. Ces impôts, “ce pot commun”, servent à financer les routes, les écoles, les soins de santé, les allocations familiales, les pensions : ça nous concerne tous.

En Belgique, nous avons actuellement 4 catégories d’impôts sur les salaires. Le taux d’imposition augmente en fonction du montant des revenus. On appelle ça les “tranches d’imposition”. Proportionnellement, ce sont les bas salaires qui sont les plus affectés par cet impôt, alors que ce sont les hauts salaires qui sont les plus taxés  :

Tranche de revenus Taux d’imposition
Tranche 1 De 0,01 euro à 13.540 euros 25 %
Tranche 2 De 13.540 euros à 23.900 euros 40 %
Tranche 3 De 23.900 euros à 41.360 euros 45 %
Tranche 4 Plus de 41.360 euros 50 %

 

Ce système d’imposition est injuste, complexe et inefficace.

Il est injuste parce qu’il ne traite pas de la même manière toutes les sources de revenus. Les revenus du travail sont les plus taxés (entre 40 et 50%) là où les revenus du patrimoine (par exemple, les loyers perçus) le sont très peu.

Il est complexe parce que l’Etat a prévu toute une série d’exceptions (les niches fiscales) qui exigent une connaissance approfondie en la matière pour en bénéficier. Finalement, ce sont donc les plus débrouillards ou les experts qui s’en sortent le mieux.

Il est inefficace car, chaque année, la fraude fiscale fait perdre des milliards à l’Etat belge.

Vers une fiscalité plus juste !

Chez DéFI, nous proposons une réforme fiscale qui vise à moderniser et simplifier le système d’imposition.

Notre réforme est axée autour de quatre principes :

  • Diminuer les impôts sur les revenus du travail :

Tout d’abord, il ne faut pas taxer la première tranche de revenus, c’est-à-dire les premiers 15.600 € (ce qui correspond au seuil de pauvreté). Ensuite, il faut renforcer le côté progressif des impôts en passant de quatre à six tranches d’imposition:

Tranche de revenus Taux d’imposition
Tranche 1 De 0,01 euros à 15.444 euros   0 %
Tranche 2 De 15.444,01 euros à 25.000 euros 25 %
Tranche 3 De 25.000,01 euros à 35.000 euros 35 %
Tranche 4 De 35.000,01 euros à 45.000 euros 40 %
Tranche 5 De 45.000,01 euros à 60.000 euros 45 %
Tranche 6 Plus de 60.000 euros 50 %

 

  • Faire porter plus d’efforts sur les autres types de revenus, y compris ceux issus du patrimoine :

Une réforme fiscale équitable suppose la globalisation des revenus soumis à l’impôt, tout en conservant une quotité exonérée d’impôts suffisamment élevée pour éviter les pièges à l’emploi et lutter contre la pauvreté. Pour DéFI, les revenus inférieurs au seuil de pauvreté, c’est-à-dire les 15.600 premiers euros, ne doivent pas être soumis à l’impôt. Par ailleurs, le salaire minimum doit être revu à la hausse pour garantir une différence suffisante entre les allocations sociales et le salaire minimum.

  • Faire disparaître les situations qui procurent un avantage fiscal inéquitable, également appelées “niche fiscale” :

Afin de rendre le système fiscal plus équitable, DéFI propose de supprimer progressivement l’ensemble des niches fiscales en vigueur, notamment les voitures-salaires.

  • Instaurer un parquet financier pour lutter contre la fraude fiscale :

Pour lutter contre la fraude fiscale, il est nécessaire de réinvestir dans la justice, notamment, en créant un parquet financier spécialisé doté de moyens, d’effectifs et de l’expertise nécessaire pour aller rechercher les milliards d’euros qui échappent à l’impôt.

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