Journée sans voiture : DéFI plaide pour une gestion plus locale, concertée et donc efficace de la mobilité

– LE 21 SEPTEMBRE 2024 –

En cette semaine de la mobilité, DéFI réaffirme l’importance de repenser la mobilité à Bruxelles, en périphérie et en Wallonie dans un contexte où les décisions fédérales et régionales risquent de nuire à la fluidité et à l’accessibilité des transports. Train, voiture, vélo ou encore marche à pied, il est urgent de garantir des modes de déplacements de qualité et sécurisés.

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  • Publié le 21.09.2024

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La semaine de la mobilité intervient cette année dans un contexte politique particulier, avec des négociations fédérales et régionales bruxelloises qui patinent et menacent l’avenir d’une mobilité durable.

  1.       Le RER se fait attendre

Alors que les enjeux de mobilité durable sont cruciaux (le transport routier représente 98,1 % du total des émissions du transport terrestre en 2019, contre seulement 0,3% pour le transport ferroviaire), la future coalition Arizona envisage de désinvestir dans la SNCB (200 millions annuels en moins en subside de l’État, des gares supprimées…). 

Une décision catastrophique pour les 300.000 navetteurs quotidiens qui viennent à Bruxelles pour travailler ou profiter de son dynamisme culturel, mais aussi pour les habitants des grandes villes qui ont droit à une meilleure qualité de l’air. 

Alors que d’autres capitales européennes (Paris, Londres, Madrid…) bénéficient déjà d’une offre ferroviaire plus dense vers leurs agglomérations de banlieue, le RER s’éternise à Bruxelles. Il est grand temps d’accélérer sa mise en œuvre pour offrir une solution de mobilité efficace et durable à des milliers de citoyens. 

Investissons enfin dans un RER complet et opérationnel, à la hauteur des besoins de la capitale, pour désenclaver la périphérie wallonne, réduire les embouteillages et améliorer la qualité de l’air. Le temps des promesses est révolu, il faut des actions concrètes maintenant ! Pour cela, il faut oser mettre fin à la  clé de répartition 60/40 défavorable aux Wallons et aux Bruxellois. 

DéFI plaide également pour un réseau Wifi dans les trains, le maintien des guichets de gare et l’accessibilité des quais aux PMR.

Le train doit devenir un pilier central de la mobilité en Région de Bruxelles-Capitale ! Il est essentiel d’investir massivement dans le réseau intra-bruxellois. Pour une ville plus respirable, plus accessible et durable, nous devons faire du train un choix évident et prioritaire. Il est temps de miser sur une mobilité qui répond aux besoins des citoyens et de l’environnement. DéFI plaide donc pour une augmentation de l’offre S intra-bruxelloise en assurant 4 trains/h.

  1.       Des transports en commun en nombre et de qualité 

Au niveau bruxellois, l’impact de la croissance de la dette fait craindre un gel des investissements dans les transports en communs bruxellois. Le premier à en pâtir pourrait être l’extension du métro Nord. Le métro est pourtant une colonne vertébrale pour assurer une mobilité fluide, durable et accessible à tous les Bruxellois et ses visiteurs.

DéFI plaide donc pour un réseau de métro digne de ce nom à Bruxelles, en tant que capitale nationale et internationale. Un investissement amorti sur 100 ans qui doit être financièrement supporté par le Fédéral et, si possible, des aides européennes.

  1.        Une mobilité qui répond aux attentes des citoyens

Dans un tel contexte, il apparaît essentiel que les décisions prises en matière de mobilité au niveau fédéral et régional puissent être adaptées à la réalité locale. Nous plaidons ainsi pour que chaque commune puisse ajuster les politiques de mobilité en fonction des besoins de ses habitants, en concertation directe avec eux. DéFI ne veut plus d’un nouveau GoodMove, ni à Bruxelles, ni en périphérie ni en Wallonie.

Pour Sophie Rohonyi, présidente de DéFI, “il est urgent de revenir à une gestion plus locale de la mobilité. Ce sont les communes qui connaissent le mieux les réalités quotidiennes des habitants et des navetteurs. Nos habitants ne paient pas des impôts pour que leur rue se transforme en autoroute ou en voie de transit, mais pour qu’ils puissent s’y déplacer en toute sécurité, quel que soit leur mode de transport!”

Nos candidats communaux DéFI continuent ainsi de défendre: 

  •     Une accessibilité renforcée pour les personnes à mobilité réduite (PMR) et les piétons : Au-delà des investissements à réaliser au niveau des transports publics, il est essentiel d’assurer le confort et la sécurité des cheminements et traversées piétons.
  •     La sécurité autour des écoles : sécurisation des abords des établissements scolaires pour protéger les enfants lors de leurs trajets à pied ou à vélo, ainsi qu’interdiction d’y laisser tourner les moteurs.
  •     Le développement des pistes cyclables : création de pistes cyclables sécurisées et continues sur les grands axes ou aux abords des agglomérations ou des zones d’activité économique » et balisage clair dans les quartiers pour promouvoir une mobilité douce.
  •     Le développement d’espaces pour voitures partagées : augmenter et valoriser les espaces réservés aux véhicules partagés, afin d’encourager des alternatives aux voitures individuelles.
  •     Le stationnement : cesser la suppression aveugle du stationnement en voirie sans tenir compte des réalités locales et sans compensations hors voirie.

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