La justice n’a plus
les moyens d’enquêter !

Lorsqu’un citoyen s’adresse à la justice, il s’attend légitimement à être écouté, protégé et à ce que son affaire soit traitée avec sérieux. Mais aujourd’hui, à Bruxelles comme ailleurs, cette réalité s’effondre sous le poids du manque de moyens octroyés à notre système judiciaire.

  • Publié le 13.12.2024

  • min.

Lors d’une intervention récente au Parlement de notre député fédéral François De Smet, le constat a été posé avec force : la Police Judiciaire Fédérale de Bruxelles n’a tout simplement plus les capacités d’enquêter sur certains dossiers. Cette incapacité à mener à bien des investigations touche directement des affaires de fraudes financières, d’escroqueries ou de violences intrafamiliales.

Des infractions non poursuivies : une justice à deux vitesses

Quand des dossiers de fraude en dessous de 10 000 euros sont systématiquement laissés de côté faute de moyens, une question fondamentale se pose : comment garantir une justice équitable pour tous ? Désormais, des citoyens reçoivent pour seule réponse que leur affaire ne sera pas traitée, non pas par manque de preuves, mais par manque de ressources. Une réalité qui ébranle la confiance des justiciables dans nos institutions.

Si le narcotrafic et les fusillades exigent des moyens exceptionnels, cela ne peut se faire au détriment de dossiers tout aussi graves pour les victimes, comme les escroqueries et les violences intrafamiliales. L’abandon de ces infractions mine la crédibilité de notre système judiciaire.

Une réponse politique attendue de toute urgence

Bien que des refinancements aient été annoncés, les résultats sont insuffisants. Aujourd’hui, certaines infractions ne sont plus poursuivies du tout. Ce manque criant de moyens force les magistrats et policiers à « choisir leurs combats », abandonnant de fait une partie des citoyens à leur sort.

Chez DéFI, nous refusons cette faillite de l’État de droit. Chaque victime, chaque citoyen doit pouvoir compter sur une justice à la hauteur des enjeux. Il est urgent de prendre les mesures nécessaires pour que toutes les infractions soient traitées avec le même niveau de sérieux et d’engagement.

La justice ne peut pas fonctionner à moitié. Si l’on abandonne certains dossiers par manque de moyens, c’est la confiance des citoyens qui s’effondre. Il est urgent d’agir pour redonner à notre justice les moyens de remplir sa mission.

François De Smet, député fédéral

Les appels à l’aide des magistrats et policiers doivent être entendus ! La sécurité et la justice ne peuvent être garanties sans une volonté politique forte et des moyens suffisants.

Ne laissons aucun justiciable sur le bord du chemin.

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