La laïcité politique,
la clef du vivre-ensemble
– LE 9 DÉCEMBRE 2022 –
Le 9 décembre est la journée nationale française de la laïcité. A cette occasion, DéFI rappelle que seule la laïcité politique protège toutes les convictions religieuses, politiques ou philosophiques en faisant en sorte qu’aucune d’elles ne s’impose aux autres.
-
Publié le 09.12.2022
-
min.
La laïcité politique, condition de l'Etat protecteur des libertés
Il y a un malentendu dans la société sur ce qu’implique la laïcité politique. Pour rappel, la laïcité politique est un principe d’organisation de l’État vis-à-vis de toutes les croyances : il n’en favorise ou pénalise aucune. Ce n’est pas une idéologie, c’est un ciment qui permet à toutes les convictions de coexister.
Dans un contexte rendu sensible par les décisions de justice qui se multiplient, inscrire la laïcité politique dans la Constitution donnerait un ancrage solide à toute une série de lois et réglementations affirmant la neutralité exclusive des autorités publiques.
Il y a urgence à donner de la consistance à ce ciment alors que certains mouvements identitaires tentent de faire croire que la neutralité du service public, qui implique la neutralité des apparences, est discriminatoire.
Il y a urgence lorsque certains essaient par ailleurs de forcer des avancées sur la neutralité inclusive au moyen de décisions de justice et ce, dans un climat détestable où les partisans de la neutralité et/ou de la laïcité sont accusés, un comble, de racisme ou de xénophobie.
Il y a urgence lorsque d’aucuns tentent de présenter le débat sur la neutralité comme un combat entre une société dominante et des minorités oppressées. S’il est exact que le racisme et le sexisme continuent à exister en Belgique, ceci n’a rien à voir avec la défense d’un État laïque et neutre. La neutralité de l’État implique que toutes les convictions s’y soumettent sans exception, ni privilège.
Cette neutralité, qui était au départ un rempart contre l’influence catholique, fait partie de notre identité. On ne peut y renoncer ou la décliner selon les évolutions démographiques comme certains le souhaiteraient. À défaut, cela signifierait que ce principe serait modulable selon les régions ou les villes du pays.
Pour DéFI, il faut s’opposer fermement à ceux qui affirment que la neutralité est discriminatoire et qui tentent d’instrumentaliser le combat contre le racisme pour justifier la présence des attributs religieux dans l’espace public.
Pour toutes ces raisons, DéFI continuera, dans les mois et années à venir, à se battre pour faire inscrire la laïcité politique dans la Constitution.
A la une
Vignette automobile, les Bruxellois seront-ils les dindons de la farce ?
– LE 4 OCTOBRE 2024 – Suite aux annonces des gouvernements flamands et wallons de mettre en place une vignette automobile, Jonathan de Patoul, chef de groupe DéFI au Parlement bruxellois
04.10.2024
Propos du Pape en Belgique : une atteinte à la neutralité et aux droits des femmes
– LE 30 SEPTEMBRE 2024 – Depuis longtemps, la confusion des genres entre chef d’Etat et chef de culte persiste. Le dernier exemple en date est l’intervention du Pape lors de sa visite
30.09.2024