La langue française, notre patrimoine, et le multilinguisme, un indispensable pour nos enfants
LE JEUDI 26 AOÛT 2021
Meilleure intégration, développement de compétences supérieures en lecture et écriture, futures opportunités d’emploi,.. Le multilinguisme offre de nombreux avantages. Pourtant, force est de constater l’échec persistant de l’enseignement des langues à Bruxelles et une inégalité de traitement entre élèves Wallons et Bruxellois puisqu’en Wallonie, l’immersion peut être organisée en néerlandais, en allemand et en anglais.
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Publié le 16.09.2021
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De ce fait, nos députés DéFI Joëlle Maison et Christophe Magdalijns, ainsi que leurs collègues du CDH, Marie-Martine Schyns et Gladys Kazadi ont déposé une proposition de décret le 12 janvier 2021, visant à corriger cette inégalité persistante entre Wallons et Bruxellois : permettre aux écoles bruxelloises d’organiser un enseignement en immersion dans d’autres langues que le néerlandais, qui n’en perd pas pour autant son statut de deuxième langue.
Alors que l’enseignement des langues est un cuisant échec depuis des décennies, DéFI veut des enfants bilingues voire trilingues à court terme, sachant que l’apprentissage d’une seconde langue facilite celui d’une troisième. Un enseignement en immersion dans une autre langue que le néerlandais peut dès lors constituer donc un véritable outil pour faciliter l’apprentissage du néerlandais.
C’est pourquoi, plutôt que d’appeler à la création d’écoles bilingues ou trilingues nécessitant des accords de coopération, projets portés par les gouvernements régionaux et communautaires, qui n’ont pas connu une esquisse d’ébauche, plus de trois ans après les déclarations fracassantes des uns et des autres, DéFI propose une solution plus efficace : permettre aux élèves d’être non seulement bilingues mais trilingues mais aussi d’avoir accès à une offre d’enseignement en immersion plus vaste.
Alors que les membres de la majorité au parlement de la communauté française ont opposé un frein à notre texte, le Président du Parlement de la Communauté française a invité, le 25 février 2021, la Section Législation du Conseil d’Etat à communiquer un avis sur cette proposition.
Quelques mois plus tard, le Conseil d’Etat s’est enfin prononcé : moyennant la modification d’un article du Code de l’Enseignement fondamental et de l’Enseignement secondaire, il sera désormais possible de proposer, à Bruxelles comme dans les communes à facilités, un enseignement de type multilingue par le biais de l’immersion.
A l’heure où l’intitulé des « Journées du Patrimoine » sont remplacées par « Heritage Days », ce que DéFI dénonce fermement, voilà la preuve qu’outre notre indéfectible attachement la langue française, laquelle fait précisément partie intégrante de notre patrimoine, les mandataires DéFI proposent des solutions concrètes, rapides et surtout efficaces pour rencontrer l’objectif d’un indispensable multilinguisme de nos enfants.
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