La liberté d’entreprendre, c’est une école de la vie !
LE VENDREDI 8 AVRIL 2022
Ce jeudi 7 avril, notre chef de groupe à la Fédération Wallonie-Bruxelles mais aussi député bruxellois, Michaël Vossaert était l’invité du débat Pour Info de LN24 présenté par Julien Bal. Construite autour de la question de l’entrepreneuriat en Belgique, l’émission tentait de répondre aux questions suivantes : entreprendre aujourd’hui, est-ce si compliqué que ça ? Quels sont les facteurs favorables et les difficultés en 2022 ? Les pouvoirs publics sont-ils des freins ou des facilitateurs ? Quels sont les impacts de la Guerre en Ukraine ?
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Publié le 08.04.2022
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A-t-on une culture entrepreneuriale en Belgique ?
Michaël Vossaert répond par la négative et propose une solution concrète pour apprendre cette culture d’entreprise : « À l’école par exemple, il y a la possibilité de réaliser des projets de mini-entreprises mais c’est souvent proposé à des options spécifiques : sciences économiques, comptabilité, gestion… Or, comme d’autres pays, il faut que nous cultivions cet esprit d’entreprendre parce que cela ne veut pas uniquement dire créer son entreprise mais aussi développer des compétences humaines. La jeunesse a beaucoup de talents en Belgique et il faut pouvoir l’accompagner et la former dès le plus jeune âge. C’est pour ça qu’au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons déposé un texte, en collaboration avec divers partenaires, pour amener les gouvernements à développer un véritable projet autour de l’esprit d’entreprendre avec un programme scolaire adéquat. »
Notre député souligne également que l’école est un endroit permettant d’apprendre l’échec : « Tenter l’aventure de l’entrepreneuriat à l’école c’est réussir ou échouer bien entendu. Mais, on en retire de toute façon quelque chose et on doit permettre aux jeunes ce processus d’essai/erreur. L’échec ne doit pas être un frein. »Certains mécanismes d’aides pour les jeunes ne sont pas encore assez connus par les jeunes. Michaël Vossaert explique le statut d’étudiants entrepreneurs : « Il y a une méconnaissance mais aussi des disparités entre la Flandre, Bruxelles et la Wallonie. Trois quarts des étudiants entrepreneurs se trouvent en Flandre. Or ce statut est vraiment complémentaire à une formation dans le cadre scolaire. C’est une possibilité supplémentaire de développer ses compétences humaines : travailler en groupe, dialoguer, gérer son temps,… C’est une école d’éducation à la vie ! »
Entreprendre aujourd’hui, est-ce encore possible ?
Michaël Vossaert constate en tout cas qu’il y a une véritable évolution concernant l’accompagnement possible : « les pouvoirs publics doivent accompagner et simplifier l’accès à l’information (lisibilité et accessibilité). Il y a quelques années, on a rationalisé tous les outils économiques et on a créé la plateforme 1819 à Bruxelles et 1890 en Wallonie,par exemple.
Il faut également rassurer les personnes qui veulent se lancer quant à l’accès au capital. Comment les pouvoirs publics peuvent soutenir les jeunes entrepreneurs. Il y a aussi la possibilité d’associer les initiatives privées et les initiatives publiques pour améliorer l’aide financière aux entreprises. »La simplification des charges administratives des indépendants est également un sujet de préoccupation : « Pendant la crise Covid-19, il y a eu des exemples de procédures facilitées pour les chefs d’entreprise comme le droit passerelle, c’était rapide et efficace. Mais d’autres démarches restent lourdes et nous devons travailler sur cet aspect également. A Bruxelles, il y a par exemple easy.brussels qui a pour vocation de simplifier la vie des entrepreneurs » constate notre député.
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