Ludivine de Magnanville se lance en politique: Chez DéFI, on m’a acceptée dans mon entièreté »

– LE 30 JANVIER 2024 –

Ludivine de Magnanville, personnalité bruxelloise bien connue du secteur Horeca, se lance dans l’aventure politique aux côtés de DéFI. A 36 ans, celle qui vient tout juste d’être maman pour la 3e fois veut “être à la source de ce qui se décide” aux côtés de DéFI. Interview d’une entrepreneuse assidue.



Ludivine de Magnanville
  • Publié le 30.01.2024

  • min.

Bonjour Ludivine ! Comment se passent ces premiers jours avec cette nouvelle arrivée au sein de votre famille ? 

C’est notre troisième enfant donc a déjà des réflexes présents. Celui-ci a d’ailleurs su se faire désirer. Cela faisait 5 ans que nous étions des patients fidèles de la PMA (NDLR. procréation médicalement assistée) à l’hôpital Saint-Pierre. On peut clairement dire que cet enfant était voulu dans le but de compléter notre famille. ​

Maman de trois enfants, entrepreneuse à la tête de deux établissements bruxellois et maintenant politicienne. Comment faites-vous pour tenir la cadence et combiner tout ça ?

Quand je suis tombée enceinte, j’ai interrogé ma famille sur la manière dont on allait gérer ça. La réponse a été: ‘je ne comprends même pas pourquoi tu te poses la question. Fonce’. Ce bébé est un projet familial. Je chéris la chance que j’ai ​d’être entourée. Nous sommes tous dans le même bateau. Nous avons toujours travaillé avec nos enfants. Je pense très souvent aux mamans ou aux papas seuls qui doivent tout gérer de front et cela renforce mon admiration. 

C’est donc un nouveau chapitre de votre vie qui s’ouvre pour vous désormais. Pourriez-vous nous expliquer ce qui vous a poussée à vous lancer en politique ?

Je faisais déjà de la politique depuis environ deux ans en tant que présidente de la Fédération Horeca Bruxelles. Puis, des petites phrases d’hommes et femmes politiques m’ont influencée. Du style: ‘Qu’est-ce que tu vas faire pour 2024 ?’, ‘Tu pourrais apporter quelque chose de nouveau’, ‘Ta personnalité et ton parcours seraient intéressants’, etc. J’apprécie également de connaître les processus de fonctionnement de A à Z. Je voulais être à l’origine, à la source de ce qui se décide. Je me suis dit que c’était l’occasion d’aller voir ce qui se faisait ‘plus haut’. 

Pourquoi avoir choisi DéFI plutôt qu’un autre parti pour défendre votre cause ?

Chez DéFI, on m’a acceptée dans mon entièreté. On n’a jamais remis en cause mon engagement ou mes capacités. Que ce soit François De Smet, Bernard Clerfayt ou encore Fabian Maingain, j’ai pris l’habitude de travailler avec eux lorsque j’étais présidente de la Fédération Horeca Bruxelles. Ce sont des personnalités que je respecte et qui, je pense, me respectent également. Ils connaissent ma façon de travailler.

J’aime beaucoup l’idée d’être dans un parti où on essaye de trouver des consensus qui font vraiment avancer les choses. Je n’aime pas qu’on dise que les partis au centre de l’échiquier politique sont des partis qui n’ont pas d’opinions. Au contraire, je pense que cela permet d’ouvrir des boîtes, de dépasser le clivage de gauche et de droite. Ce sont des valeurs qui me sont très importantes.

DéFI va me permettre d’essayer de trouver le juste équilibre entre l’économie, le social et le sens commun.

Le secteur de l’Horeca souffre vraiment après plusieurs crises: le Covid, l’explosion de la facture d’énergie, l’inflation galopante, … que faut-il faire pour redresser la barre d’après vous ?

Si on ne tend pas la main vers ce secteur, il n’arrivera pas à se relever. Et il n’y a pas que l’Horeca. Tous les indépendants, de manière générale, les commerces, souffrent énormément. Aujourd’hui, ce qu’il faudrait, c’est une vraie prise de conscience fiscale et économique sur comment aider nos entreprises, les valoriser et, surtout, mettre l’humain au centre du débat. 

Si vous veniez à être élue, que vous engagez-vous à défendre ?

Ce que je veux défendre plus que tout c’est la fierté bruxelloise. Je veux montrer que les entreprises bruxelloises et ses travailleurs ont une valeur ajoutée. On dit souvent que Bruxelles est le parent pauvre du pays, qu’on a moins de moyens, qu’il y a de grosses disparités, etc. Je veux que Bruxelles devienne moteur d’emplois et d’idées créatives. Je veux lisser les différences entre les travailleurs et les indépendants. Dire qu’on vient de la société civile, c’est bien. mais je veux surtout faire le pont entre ces deux univers.

Par rapport à la Fédération Horeca Bruxelles, avez-vous quitté vos fonctions de présidente à cause de votre engagement politique ?

Oui. Nous devons être apolitiques, neutres. De plus, j’ai toujours dit que je ne ferai qu’un seul mandat au sein de la Fédération car je trouve qu’on ne peut pas représenter l’ensemble du secteur avec une seule tête, une seule personnalité. J’ai été présidente avec mes valeurs et mes opinions. Je suis certaine que le nouveau apportera sa différence et ses qualités.

Est-ce que vous avez un modèle, quelqu’un qui vous inspire ?

Je rêverais de briller à cette question en sortant le nom d’un philosophe ou d’une écrivaine incroyable mais je n’en ai pas (rire).

Toutefois, je suis une optimiste et, quand j’observe mes enfants, je me demande si ce n’est pas eux, en réalité, mes modèles. Je veux me battre pour eux, ne pas me contenter de nos acquis et faire attention à la trace qu’on leur laissera.

Vous possédez deux établissements bruxellois, vous êtes donc bien placée pour donner votre avis: quels sont les atouts de Bruxelles en matière de diversité culinaire ?

Je trouve que nous ne sommes justement pas assez fiers de cette diversité. J’ai découvert avec plaisir que tu peux aller manger où tu veux et retrouver de l’authenticité. C’est une énorme richesse au niveau de la gastronomie et on a tendance à l’oublier. Tu peux dénicher un restaurant où l’on ne parle pas français, où tu vas manger super bien et où tu vas vraiment voyager. Tout ça à trois rues de chez toi. 

Vous êtes plutôt branchée petit déjeuner, lunch ou dîner ?

Je travaille le soir et je trouve que les lunch ça fait plus professionnel. Avec la vie que je mène, je dirais donc petit déjeuner ! C’est le seul vrai moment que je peux accorder pour moi-même, mon mari ou des amis, avant de commencer ma journée. 

Si vous deviez donner vos qualités et vos défauts, quels seraient-ils ?

Pour mon défaut, je dirais que j’ai parfois tendance à vouloir aller trop vite. J’aime quand les choses avancent. Quand on est entrepreneur, on prend une décision le lundi et le jeudi ou vendredi, elle est déjà d’application.  Je sais qu’en politique ça peut poser problème. Je me questionne régulièrement à ce sujet. Les années à travailler avec les différents gouvernements et les administrations m’ont fait ralentir mais j’ai toujours cette petite voix qui se demande: ‘pourquoi c’est si lent ?’

Au niveau de mes qualités, je mets un point d’honneur à faire les choses de manière éthique, juste. Je ne me laisse pas influencer par les intérêts individuels. 

Merci de nous avoir accordé de votre temps, Madame de Magnanville, et bienvenue chez DéFI !

Merci.

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