L’Ukraine n’est pas à vendre, l’Europe doit réagir face à la menace russe
La décision du président américain Donald Trump de suspendre l’aide militaire des États-Unis à l’Ukraine est une véritable trahison. Loin d’œuvrer pour la paix, il donne un signal clair : celui d’un abandon stratégique de l’Ukraine, au profit des ambitions impérialistes de Vladimir Poutine

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Publié le 05.03.2025
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Cette politique dangereuse ne vise qu’à affaiblir l’Ukraine pour mieux la livrer en pâture à la Russie, en la dépouillant de ses ressources et en encourageant la conquête de nouveaux territoires. Une posture inacceptable qui, si elle devait s’imposer, ouvrirait la voie à d’autres agressions en Europe.
Face à cette menace, l’Europe doit s’organiser et agir rapidement
Nous devons dès aujourd’hui :
- Porter les dépenses militaires à 2 % du PIB en mobilisant des financements via la Banque européenne d’investissement.
- Assouplir les règles budgétaires européennes pour la Défense, comme cela a été fait durant la crise du Covid.
- Utiliser les avoirs confisqués aux oligarques russes pour renforcer la production et la vente d’armes.
Le plan ReArm de la Commission européenne s’inscrit en partie dans cette démarche, mais il faut aller encore plus loin.
À plus long terme : bâtir une Défense européenne efficace
L’Europe consacre 250 milliards d’euros par an à sa défense, soit presque autant que la Chine, quatre fois plus que la Russie et un tiers du budget américain. Pourtant, son efficacité est bien moindre. Pourquoi ? Parce que ces investissements sont dispersés et inefficaces.
Il est impératif de créer un véritable marché unique des industries et technologies de Défense en Europe. En mutualisant nos moyens, nous pourrons bâtir une force crédible capable de garantir la paix sur notre continent.
Laisser l’Ukraine seule face à l’agression russe, c’est accepter que la loi du plus fort l’emporte sur le droit international. Ne répétons pas les erreurs du passé : l’Europe doit se donner les moyens d’être une puissance militaire et diplomatique forte.
DéFI continuera à défendre une Europe souveraine et solidaire face aux menaces extérieures.
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