Pour DéFI, rien ne peut remettre en cause le Devoir de Mémoire !

– LE 10 JANVIER 2025 –

La Section locale DéFI Anderlecht se dit particulièrement inquiète par le
refus de deux écoles communales de prendre part à une
commémoration.

  • Publié le 10.01.2025

  • min.

“Bien que soucieux du respect de l’autonomie et de la neutralité des établissements scolaires de notre Commune, nous n’acceptons pas que l’on remette en cause le Devoir de Mémoire” déclare Emmanuel Loop, Président de DéFI Anderlecht.

Pour rappel, l’Association pour la Mémoire de la Shoah collabore avec les communes bruxelloises pour placer des « Pavés de Mémoire » devant les anciennes habitations des victimes du nazisme.

Pour DéFI, aucune actualité internationale, aussi complexe et violente soit-elle, ne peut remettre en cause ce devoir fondamental de Mémoire et ce, tout particulièrement auprès des nouvelles générations. Il est essentiel de ne pas oublier le passé !

Il nous appartient de ne pas s’inscrire  dans de la démagogie, des raccourcis et des amalgames simplistes.

« Nous le disons donc clairement et sans détour : La guerre et les drames qui se passent à Gaza ne peuvent en aucune manière être reliés au Devoir de Mémoire de la Shoah »

continue Kevin Charlier, ex-Tête de Liste et Secrétaire de Section.

Conscient des réalités des établissements scolaires et des pressions subies par les membres du personnel des écoles (Direction, enseignants, éducateurs, etc), DéFI Anderlecht dénonce une potentielle dérive  communautaire qui n’a pas sa place au sein de l’école. « Nous voulons réaffirmer notre soutien aux équipes, pédagogiques,  éducatives et administratives qui s’investissent tous les jours pour nos enfants.
Cette actualité met en lumière un réel malaise poussant les acteurs de terrains à prendre des décisions incompréhensibles dictées par des pressions inacceptables » poursuit Kevin Charlier.

« DéFI regrette qu’il ait fallu un tollé politique et citoyen, notamment de notre Parti via à sa Présidente nationale, Sophie Rohonyi, pour que les écoles fassent marche arrière mais nous ne pouvons que saluer cette décision. Il faut maintenant en tirer les leçons qui s’imposent » conclut Kevin Charlier.

DéFI demande la mise en place d’un travail pédagogique de clarification, de découverte, de sensibilisation, d’analyse et de confrontation de l’Histoire.  Nous avons la chance d’avoir des acteurs spécialisés dans ce domaine et au service des écoles tels que le Centre d’Action Laïque, les passeurs de mémoire, etc. D’ailleurs, certains sont situés sur le territoire Anderlechtois. Nous soutiendrons toute initiative allant dans ce sens.

Enfin, nous déplorons l’attitude du MR, pourtant partenaire de la majorité à Anderlecht, qui critique sans proposer de réelles solutions.

Aujourd’hui, nous proposons clairement des pistes d’actions pragmatiques, sans engagement de moyens budgétaires contraignants, pour renforcer la tolérance et soutenir le vivre ensemble ! L’Histoire et la qualité de l’enseignement de nos enfants méritent que nous soyons à la hauteur.

Pour DéFI Anderlecht,

Le Secrétaire Kevin Charlier

Le Président Emmanuel Loop

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