Survol aérien : les Bruxellois une fois de plus sacrifiés par le fédéral

Les bruxelloises et bruxellois sont de nouveau laissés pour compte en matière de nuisances sonores liées au survol. Jonathan de Patoul, chef de groupe DéFI, a interpellé le ministre sur le manque d’ambition environnementale de cet accord fédéral Arizona et sur l’inacceptable traitement réservé aux riverains.

  • Publié le 09.04.2025

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Un accord fédéral au service de Brussels Airport, pas des Bruxellois

Aucune mesure concrète n’y est prévue pour réduire le survol abusif de la capitale, ni pour soulager les dizaines de milliers de Bruxelloises et Bruxellois qui subissent chaque jour et chaque nuit les nuisances sonores de l’aéroport de Bruxelles.

Alors même que la Région bruxelloise a formulé plusieurs propositions ambitieuses, comme l’interdiction des vols de nuit ou celle des avions les plus bruyants, l’accord fédéral se contente de reporter toute décision à une concertation prévue en… 2026. Une nouvelle fuite en avant sans volonté politique réelle.

Une occasion manquée pour faire respecter les normes bruxelloises

Pire encore : le texte semble taillé sur mesure pour les intérêts économiques de Brussels Airport, au détriment des normes environnementales bruxelloises. Pourtant, ces normes sont claires, contraignantes et indispensables pour protéger la santé des citoyens. À l’inverse, la direction de Brussels Airport multiplie les critiques à leur encontre tout en fermant les yeux sur les infractions, notamment les décollages nocturnes qui sont normalement interdits !

On continue de survoler massivement Bruxelles pendant la nuit avec des avions cargos bruyants et polluants, parfois âgés de plus de 30 ans. À Anvers, la N-VA a imposé la fermeture de l’aéroport entre 23h et 7h. Et à Bruxelles ? On laisse les gens rêver de nuits calmes…

Jonathan de Patoul, chef de groupe au Parlement bruxellois

DéFI exige des actes, pas des groupes de travail

DéFI le répète depuis des années : il est urgent de prendre des mesures concrètes. Il ne s’agit pas de créer un énième groupe de travail ou de reporter encore les décisions à une prochaine législature. Il s’agit de faire respecter les normes de bruit bruxelloises et d’interdire les vols de nuit ainsi que les avions les plus bruyants, comme cela se fait déjà dans d’autres grands aéroports européens.

Face à un gouvernement fédéral qui préfère ménager les intérêts économiques d’une société privée plutôt que la qualité de vie de centaines de milliers de Bruxellois, DéFI reste pleinement mobilisé. Les Bruxellois ne veulent pas de promesses creuses. Ils veulent dormir. Ils veulent vivre dans un environnement sain. Et ils méritent mieux que le silence assourdissant de l’accord Arizona.

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