Développer les énergies renouvelables
… pour reprendre le contrôle de notre énergie !

Un enjeu essentiel
Pour nous en sortir il faudra :
- de la modération énergétique, massivement
- de l’énergie renouvelable, massivement
- de l'énergie nucléaire, massivement,
sans choisir, sans les opposer, et sans davantage de tergiversations.

Le triangle d'or de l'énergie
Le combat pour une croissance fondée sur la transition énergétique positive est aussi un combat contre la régression, en faveur d’un pragmatisme environnemental, loin des dogmatismes. Le pari du triangle d’or c’est aussi de faire face à une certaine décroissance qui sera inévitablement induite, lors des prochaines décennies, par la sortie et/ou l’épuisement des énergies fossiles. L’enjeu sera donc de remplacer la croissance économique sans fin par une croissance qualitative.

Développer solaire, éolien, géothermie, biomasse et les autres énergies renouvelables
Pour DéFI, il faut assurer un mix énergétique qui soit le plus efficient possible en fonction des contingences territoriales et des besoins des entreprises et des ménages.
Solaire
Il faut évidemment continuer à soutenir l’installation de panneaux photovoltaïques sur tous les toits possibles ; cela concerne les particuliers mais aussi les entreprises, et les bâtiments publics . Il est essentiel que les mécanismes de primes se fassent avec un système de tiers-payant, de manière à aider particuliers et entreprises à bénéficier de ces panneaux sans avoir à avancer l’entièreté de l’investissement.
Les pouvoirs publics doivent donner l’exemple en installant des panneaux photovoltaïques dans tous les équipements collectifs (écoles, hôpitaux, infrastructures sportives, bâtiments communaux), et chercher des situations de partenariat privé-public en optimisant l’auto-consommation.
Eolien
Le développement du parc éolien offshore doit se poursuivre dans les amplitudes prévues, et les projets hydrauliques mettant à contribution les fleuves doivent se poursuivre.
En matière d’éolien offshore, l’objectif du Gouvernement fédéral est de faire passer la capacité de la seconde zone Princesse Elisabeth au large de la Panne de 2.1 à 3.5GW et la capacité totale en Mer du Nord à 5.5. GW, ladite zone étant mise aux enchères en 2023, mais ne verrait le jour qu’en 2027, d’où l’intérêt de garder à tout le moins nos deux réacteurs nucléaires et ce au-delà de 2025.
Le développement de l’éolien offshore permettrait selon le Bureau fédéral du Plan de rencontrer nos objectifs climatiques, à savoir l’horizon européen de zéro émission nette de CO2 en 2050.
Pour l’éolien terrestre, il faut mettre en place une planification (au plus tard en 2025) au niveau régional pour permettre une intégration harmonieuse et régulée dans des zones moins densément peuplées (le long des autoroutes prioritairement) et une meilleure utilisation du potentiel éolien global, ce dernier étant actuellement ralenti par de nombreuses résistances citoyennes locales.
DéFI entend favoriser l’éolien terrestre industriel (à grands mâts) dans les zones à faible densité de population et le long des autoroutes wallonnes ; l’implantation d’éoliennes à axe vertical (éoliennes de moyenne grandeur) doit être dynamisée au niveau des PME et des TPE, par des incitants financiers.
Géothermie
Concernant les autres énergies renouvelables, il convient aussi de valoriser le potentiel géothermique wallon en établissant un cadre normatif favorable au développement de cette énergie. L’avantage de l’énergie géothermique est d’assurer une production en continu à l’inverse de l’éolien et du solaire photovoltaïque. La géothermie exploite les nappes très chaudes et offre un bilan environnemental très favorable. La technologie ne peut, néanmoins, être déployée sur l’ensemble des territoires wallons et bruxellois.
Les possibilités de géothermie en Région bruxelloise doivent également être explorées.
DéFI préconise de soutenir les études en sous-sol et la recherche-développement du secteur. Au-delà, les intercommunales investiront sur la base d’une analyse de rentabilité des projets de chauffage pour des immeubles d’habitation et au moyen, le cas échéant, d’un partenariat public-privé (PPP).
Les communautés locales d’énergie
DéFI propose que les communautés locales d’énergie soient encouragées à recourir à la production d’énergie via la biomasse (l’ensemble de matières organiques végétales ou animales) utilisée pour produire du chauffage (combustion, gazéification, biométhanisation, micro méthanisation ) ou de l’électricité (cogénération).
DéFI s’oppose, par contre, à la création de méga-centrales. Ces centrales ont un impact environnemental significatif (une surexploitation pourrait à long terme entraîner la dégradation des forêts et ne serait donc pas une solution pour lutter contre le réchauffement climatique), accroissent notre dépendance énergétique et favorisent peu la création d’emplois en comparaison d’autres technologies.
Enfin, le développement du renouvelable est l’occasion d’un développement de nouvelles industries : la production de batteries pour compenser les énergies intermittentes, de bornes rechargeables et la recherche sur l’aéronautique à hydrogène doivent être stimulées par les pouvoirs publics.
Concrètement
Pour développer au maximum les énergies renouvelables et ainsi reprendre le contrôle de notre énergie, DéFI s’engage à …