Développer les énergies renouvelables

… pour reprendre le contrôle de notre énergie !

Un enjeu essentiel

En quelques deux cents ans de monde moderne et industriel, nous avons forgé une société reposant sur l’exploitation de ressources carbonées. Nous sommes, à ce titre, pratiquement “drogués” à une abondance énergétique qu’il nous est très difficile de retirer de l’équation. L’enjeu est double : sauver une planète qui risque de devenir réellement invivable pour l'humanité et parvenir à vivre sans ressources fossiles, alors que nous avons construit toute notre société, en ce compris ses aspects économiques et sociaux, sur l’abondance à profusion qu’offrent le pétrole, le charbon et le gaz. Ce pari gigantesque paraît incompatible avec notre niveau de vie actuel et avec des modèles où les citoyens, attachés à leurs libertés et aux modes de vie qui sont les leurs, ne sont pas spontanément enclins à poser des choix difficiles dont les bienfaits ne seront pas visibles à l’échelle de leur existence.
Pour nous en sortir il faudra :
- de la modération énergétique, massivement
- de l’énergie renouvelable, massivement
- de l'énergie nucléaire, massivement,
sans choisir, sans les opposer, et sans davantage de tergiversations.

Le triangle d'or de l'énergie

Le “triangle d’or”, c’est la proposition politique d’arrêter de mettre ces trois leviers en compétition et d’investir massivement, et en même temps, dans l’énergie renouvelable, l’énergie nucléaire nouvelle génération et la modération énergétique, et de faire de ces trois piliers l'alpha et l'oméga de notre politique énergétique et climatique - c'est-à-dire de notre politique tout court tant ceci a de fortes implications économiques, sociales et géopolitiques.
Le combat pour une croissance fondée sur la transition énergétique positive est aussi un combat contre la régression, en faveur d’un pragmatisme environnemental, loin des dogmatismes. Le pari du triangle d’or c’est aussi de faire face à une certaine décroissance qui sera inévitablement induite, lors des prochaines décennies, par la sortie et/ou l’épuisement des énergies fossiles. L’enjeu sera donc de remplacer la croissance économique sans fin par une croissance qualitative.

Développer solaire, éolien, géothermie, biomasse et les autres énergies renouvelables

Pour DéFI, il faut assurer un mix énergétique qui soit le plus efficient possible en fonction des contingences territoriales et des besoins des entreprises et des ménages.

Solaire

Il faut évidemment continuer à soutenir l’installation de panneaux photovoltaïques sur tous les toits possibles ; cela concerne les particuliers mais aussi les entreprises, et les bâtiments publics . Il est essentiel que les mécanismes de primes se fassent avec un système de tiers-payant, de manière à aider particuliers et entreprises à bénéficier de ces panneaux sans avoir à avancer l’entièreté de l’investissement.

Les pouvoirs publics doivent donner l’exemple en installant des panneaux photovoltaïques dans tous les équipements collectifs (écoles, hôpitaux, infrastructures sportives, bâtiments communaux), et chercher des situations de partenariat privé-public en optimisant l’auto-consommation.

Eolien

Le développement du parc éolien offshore doit se poursuivre dans les amplitudes prévues, et les projets hydrauliques mettant à contribution les fleuves doivent se poursuivre.

En matière d’éolien offshore, l’objectif du Gouvernement fédéral est de faire passer la capacité de la seconde zone Princesse Elisabeth au large de la Panne de 2.1 à 3.5GW et la capacité totale en Mer du Nord à 5.5. GW, ladite zone étant mise aux enchères en 2023, mais ne verrait le jour qu’en 2027, d’où l’intérêt de garder à tout le moins nos deux réacteurs nucléaires et ce au-delà de 2025.

Le développement de l’éolien offshore permettrait selon le Bureau fédéral du Plan de rencontrer nos objectifs climatiques, à savoir l’horizon européen de zéro émission nette de CO2 en 2050.

Pour l’éolien terrestre, il faut mettre en place une planification (au plus tard en 2025) au niveau régional pour permettre une intégration harmonieuse et régulée dans des zones moins densément peuplées (le long des autoroutes prioritairement) et une meilleure utilisation du potentiel éolien global, ce dernier étant actuellement ralenti par de nombreuses résistances citoyennes locales.

DéFI entend favoriser l’éolien terrestre industriel (à grands mâts) dans les zones à faible densité de population et le long des autoroutes wallonnes ; l’implantation d’éoliennes à axe vertical (éoliennes de moyenne grandeur) doit être dynamisée au niveau des PME et des TPE, par des incitants financiers.

Géothermie

Concernant les autres énergies renouvelables, il convient aussi de valoriser le potentiel géothermique wallon en établissant un cadre normatif favorable au développement de cette énergie. L’avantage de l’énergie géothermique est d’assurer une production en continu à l’inverse de l’éolien et du solaire photovoltaïque. La géothermie exploite les nappes très chaudes et offre un bilan environnemental très favorable. La technologie ne peut, néanmoins, être déployée sur l’ensemble des territoires wallons et bruxellois.

Les possibilités de géothermie en Région bruxelloise doivent également être explorées.

DéFI préconise de soutenir les études en sous-sol et la recherche-développement du secteur. Au-delà, les intercommunales investiront sur la base d’une analyse de rentabilité des projets de chauffage pour des immeubles d’habitation et au moyen, le cas échéant, d’un partenariat public-privé (PPP).

Les communautés locales d’énergie

DéFI propose que les communautés locales d’énergie soient encouragées à recourir à la production d’énergie via la biomasse (l’ensemble de matières organiques végétales ou animales) utilisée pour produire du chauffage (combustion, gazéification, biométhanisation, micro méthanisation ) ou de l’électricité (cogénération).

DéFI s’oppose, par contre, à la création de méga-centrales. Ces centrales ont un impact environnemental significatif (une surexploitation pourrait à long terme entraîner la dégradation des forêts et ne serait donc pas une solution pour lutter contre le réchauffement climatique), accroissent notre dépendance énergétique et favorisent peu la création d’emplois en comparaison d’autres technologies.

Enfin, le développement du renouvelable est l’occasion d’un développement de nouvelles industries : la production de batteries pour compenser les énergies intermittentes, de bornes rechargeables et la recherche sur l’aéronautique à hydrogène doivent être stimulées par les pouvoirs publics.

Tags

  • Climat
  • Energie

Concrètement

Pour développer au maximum les énergies renouvelables et ainsi reprendre le contrôle de notre énergie, DéFI s’engage à …

Engagement

Faire placer, partout où cela est possible, des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments publics

Engagement

Augmenter les primes pour le placement de panneaux photovoltaïques dans les habitations privées et les entreprises et les rendre plus accessibles via des avances de fonds

Engagement

Développer de manière maximale le parc éolien offshore en mer du Nord

Engagement

Développer l’éolien terrestre en Wallonie en tenant compte des zones peu densément peuplées

Engagement

Déterminer au niveau wallon des projets géothermiques, un par province, à exploiter au plus tard pour 2030

Engagement

Déterminer au niveau wallon des projets de biomasse - biométhanisation, microméthanisation et cogénération -, à exploiter au plus tard pour 2030, et ce un par province

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