Développer une mobilité responsable, durable et sécurisée
…tout en rencontrant nos objectifs climat !

Repenser la mobilité : une nécessité
Oui, nous sommes au point de rupture du modèle actuel.
Oui, il nous faut d’urgence repenser nos déplacements.

Vers une mobilité fluide, responsable et efficace

Pour DéFI, toute politique de mobilité doit être construite autour des besoins des usagers, avec réalisme et responsabilité. Le pouvoir public doit, avant d’imposer ou interdire, mettre en place les alternatives nécessaires au changement. De manière générale, il convient de repenser notre rapport aux véhicules.
Et quand on parle de mobilité, on doit parler de sécurité. Pour beaucoup, l’usage de la voiture individuelle en ville comme seul moyen de transport reste aussi une manière de se mettre à l’abri. Si les politiques prônent le développement des modes dits actifs en termes de mobilité, mais lesdits modes sont aussi plus vulnérables en termes de sécurité routière. Le renforcement des usagers dits faibles ou vulnérables doit s’accompagner des mesures nécessaires pour qu’ils évoluent en toute sécurité.
Toute personne amenée à conduire un véhicule, quel qu’il soit, sur la voie publique, doit être formée aux questions de code de la route, de sécurité, de respect des autres usagers, dès l’école et tout au long de la vie.
Si l’on veut encourager la mobilité dite douce (marche, vélo, trottinette…), et l’usage des transports en commun, il faut que les choix de mobilité de chacun puissent se faire en toute confiance.
À commencer par les piétons : il est essentiel qu’on puisse se déplacer en toute liberté, sans crainte, le jour et la nuit. Les rues et les passages pour piétons doivent être éclairés, les harcèlements de toutes sortes ne doivent plus être tolérés, les entraves à la circulation sur les trottoirs doivent disparaître. De plus, les rodéos urbains doivent être sanctionnés par la saisie immédiate des véhicules.
La protection des utilisateurs de vélos et de trottinettes électriques
Il faut aussi protéger les cyclistes. Cela implique :
- La mise en place d’infrastructures cyclables dignes de ce nom et sécurisées. Les blocs de béton faisant office de barrière de séparation et de protection ne peuvent être qu’une solution temporaire,
- Le port obligatoire du casque pour les plus jeunes cyclistes,
- Le port obligatoire du casque pour tous les passagers d’un vélo-cargo, de moins de 14 ans, que celui-ci soit positionné à l’avant où à l’arrière du véhicule,
- Le port obligatoire du casque cycliste pour les livreurs professionnels à vélo ou trottinettes,
- L’obligation pour les loueurs de trottinettes électriques de fournir l’accès à un casque,
- D’améliorer l’accessibilité à l’apprentissage du vélo, et ce, sans oublier, les formations pour les différents types de deux-roues motorisés ne nécessitant pas de permis moto.
Enfin, les vols de vélo sont un fléau pour celles et ceux qui n’ont pas la chance de posséder un garage. Le déploiement de parkings pour les vélos (parkings privés, semi-privés, publics) doit être accéléré et encouragé par les pouvoirs publics, de même qu’un système d’identification des vélos valable dans toute la Belgique.
La violence et l’insécurité dans les transports
Le respect du code de la route est valable pour tous les usagers et la courtoisie entre ces divers usagers doit être de mise.
Les violences physiques et verbales et les incivilités commises envers les agents des services publics de transports (STIB, TEC, De Lijn, SNCB) ainsi que les passagers doivent faire l’objet d’une attention particulière de la part des pouvoirs publics : soutien psychologique aux victimes, poursuites des auteurs, évaluation des actions de sensibilisation contre les formes de harcèlement, en étant particulièrement attentifs aux jeunes femmes souvent confrontées au sentiment d’insécurité.
Par ailleurs, la sécurité des automobilistes et de leurs passagers compte aussi. La sécurité routière passe aujourd’hui principalement par les contrôles de vitesse qui génèrent des recettes importantes. S’il n’est pas question de supprimer ces contrôles, il est essentiel pour nous de les concentrer sur les zones accidentogènes plutôt que sur celles qui génèrent le plus de recettes.
Les accidents et les limitations de vitesse
La limitation de la vitesse autorisée doit par ailleurs être fixée de manière adaptée, intelligente et non dogmatique. En ce sens, DéFI plaide pour un réseau de vitesse variable sur les autoroutes et le ring afin de répondre tant aux problèmes de congestion, de sécurité routière, d’environnement. DéFI plaide également pour une évaluation de la Ville 30 à Bruxelles, tant en termes de sécurité routière, de qualité de l’air que de praticabilité. Cette évaluation pourra mener à des modifications dans le sens de la réduction ou de l’augmentation de la vitesse autorisée sur certaines voiries.
DéFI plaide par ailleurs pour un plan ambitieux et rapidement réalisable de réaménagement des points noirs en matière d’accidents (ZACA).
L’aptitude à la conduite peut évoluer dans le temps. Parce que nous sommes toutes et tous concernés par l’évolution de notre état de santé et de nos réflexes, DéFI plaide pour le développement de tests volontaires – voire contraignants – d’aptitude à la conduite à intervalles réguliers, pour une réorganisation du CARA (Centre d’aptitude à la conduite).
Concrètement
Pour permettre une mobilité intelligente et durable, et un partage plus harmonieux de l’espace public entre tous les modes de déplacement, tout en rencontrant nos objectifs climat DéFI s’engage à…