Prendre en charge plus efficacement le burn out
… et assurer la prise en charge médicale des maladies longues et de leurs traitements !
80.000 Belges concernés
Sensibiliser et accompagner
Premièrement, il faut sensibiliser et former les employeurs et les managers. Les ordinateurs portables et les smartphones imposent davantage de flexibilité de la part des travailleurs et la porosité de la barrière entre vie privée et vie professionnelle se développe. Les employeurs et managers doivent prendre conscience des risques psycho-sociaux d’une telle situation.
C’est la raison pour laquelle DéFI souhaite renforcer la sensibilisation par le biais de formations au sein des entreprises, à leur attention, afin qu’ils comprennent et préviennent le burnout avant qu’il ne soit trop tard. Ces formations devront également porter sur l’après-burnout et la réintégration du travailleur dans son environnement professionnel afin d’éviter toute rechute. (Voir également cet engagement)
Deuxièmement, il faut reconnaître le burn-out en tant que maladie professionnelle. Aujourd’hui, les personnes souffrant d’un burn out peuvent percevoir l’indemnité d’incapacité de travail égale à 60% du salaire brut octroyé par la mutuelle dans le cas de maladie non professionnelle.
Demain, DéFI souhaite que les cas de burn out soient repris dans la liste des maladies professionnelles pour pouvoir bénéficier d’indemnités d’incapacité de travail temporaire ou permanente fixées par l’Agence fédérale des risques professionnels (FEDRIS). Afin de définir les à prendre en compte pour leur reconnaissance comme maladie professionnelle, il sera demandé au Centre Fédéral d’Expertise (KCE) d’objectiver la problématique et de fixer les critères de gradation des burn out.
Concrètement
Pour assurer la prise en charge médicale des maladies longues et de leurs traitements, DéFI s’engage à …