Une gestion de la faune sauvage
durable et respectueuse 

… pour préserver l’environnement et améliorer le bien-être animal !

Le bien-être animal comme enjeu central

Souvent, le bien-être animal est simplement réduit à la santé physique des animaux. Mais il faut aussi considérer les aspects physiologiques et mentaux. Aujourd’hui, les avancées scientifiques nous obligent à nous questionner sur nos devoirs vis-à-vis de ces êtres doués de sentience. La sentience est un concept qui désigne la « capacité à ressentir les émotions, la douleur, le bien-être, etc., et à percevoir de façon subjective son environnement et ses expériences de vie. » (définition du dictionnaire Larousse). En ce sens, le bien-être animal s’impose de plus en plus comme une valeur cardinale dans notre société, au niveau belge, européen, voire international.

Objectif : préserver la biodiversité

Les questions de biodiversité et de bien-être animal sont intrinsèquement liées. La gestion de la faune sauvage, notamment, doit être abordée au regard de l'écosystème dans son ensemble. Ainsi, il nous semble indispensable de prendre en considération les espèces sauvages, y compris les invertébrés dans le Code wallon du bien-être animal, et de mettre en place un plan d’action spécifique pour les espèces sauvages menacées (exemple : chauves-souris en région bruxelloise). Préserver cet équilibre impose également de renforcer la lutte contre les espèces envahissantes  comme le raton laveur, le frelon asiatique, ou encore, en milieu urbain, le pigeon. 

En Wallonie, il faut revoir le statut “nuisible” du renard, qui régule l’écosystème notamment en se nourrissant presque exclusivement de petits rongeurs : il est un “dératiseur” naturel fort utile et donc est nécessaire à la stabilité des cultures agricoles. 

En Région bruxelloise, la sensibilisation contre le nourrissage des animaux sauvages doit être renforcée, car cela contribue significativement au mal-être des animaux. La procédure de déplacement d’animaux sauvages tel que le renard doit être simplifiée pour pouvoir faciliter la gestion de cas problématiques tels que des animaux coincés en intérieur d’îlot.

En outre, le nourrissage du gibier constitue un problème sensible contribuant à la prolifération du gibier qu’il convient de régler. À titre d’exemple, le nourrissage reste autorisé pour le sanglier au sud du sillon Sambre-et-Meuse tandis qu’il est strictement interdit au nord de ce dernier. Si les chasseurs estiment qu’il est indispensable de les nourrir pour maintenir la population en forêt pour, ainsi, éviter les dégâts aux cultures, cela leur offre un avantage parce qu’ils sont plus aptes à se reproduire ou à passer l’hiver alors que les étés chauds favorisent déjà des glandes nourricières importantes. De plus, si le sanglier a de quoi se nourrir, il va se reproduire davantage. C’est pourquoi DéFI souhaite mettre fin au nourrissage du gibier sur l’ensemble du territoire des Régions bruxelloise et wallonne.

Enfin, DéFI souhaite que soient organisées des Assises de la pêche et de la chasse pour dégager des mesures permettant un assainissement éthique de ces pratiques. La gestion de la faune sauvage doit se faire de façon scientifique, documentée, indépendante et transparente, dans le seul intérêt des espèces et de leurs équilibres.

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  • Bien-être animal
  • Climat
  • Environnement

Concrètement

Pour une gestion de la faune sauvage durable et respectueuse, DéFI s’engage à…

Engagement

Revoir la liste des espèces protégées, envahissantes ou nuisibles, et mettre en place des plans d’actions adéquat pour préserver l’équilibre des écosystèmes et préserver la biodiversité.

Engagement

Sensibiliser à la problématique du nourrissage des animaux sauvages.

Engagement

Assainir et encadrer les pratiques de chasse et pêche dans le seul intérêt des espèces et de leur équilibre et renforcer l'information en termes de période de chasse avertissant les promeneurs des passages interdits.

Engagement

Interdire le nourrissage des suidés et cervidés. Cette mesure permettra de réduire progressivement ces populations qui ont un impact sur les cultures et la biodiversité. Interdire les lâchers de gibier d’élevage pour le tir qui impactent négativement la faune sauvage locale.

Engagement

Mettre en place une ou des études permettant de dégager des pistes de solution respectueuse du bien-être animal pour la gestion des animaux déprédateurs (pigeon, rat,…).

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