DéFI demande la fin de l’immobilisme politique face à la précarité des femmes
– LE 8 MARS 2024 –
Aujourd’hui, l’homme le plus pauvre de Belgique est une femme selon les données officielles fournies par l’institut national de statistique Statbel. Une précarité qui se répercute sur les enfants et donc sur l‘avenir de notre société. DéFI appelle tous les démocrates, quel que soit leur genre, à participer à la marche (et à la grève) de ce vendredi 8 mars lors de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
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Publié le 08.03.2024
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La mise et le maintien à l’emploi des femmes est un engagement féministe et humaniste, mais aussi une nécessité économique.
“Cette précarité, qui s’exacerbe dès la maternité et qui perdure tout au long de la vie d’une femme (au niveau de son salaire, de ses allocations et de sa pension) est une violence qui ouvre le champ à un rapport de domination propice à un continuum d’autres violences: économiques, psychiques, physiques, sexuelles”, s’insurge Sophie Rohonyi, députée fédérale DéFI.
Ne remettons pas à demain ce qui peut être fait aujourd’hui
La réforme du système des aides ménagères, initiée par le ministre bruxellois Bernard Clerfayt, représente déjà une avancée dans la lutte pour l’égalité hommes-femmes. En ce sens, Sophie Rohonyi défend également la prise en charge de l’endométriose dont les conséquences humaines et économiques sont parfois encore trop invisibilisées.
Le parti amarante encourage les autres formations politiques à oeuvrer ensemble afin de mettre en place des mesures comme la suppression du statut de cohabitant, la revalorisation des métiers fortement féminisés, le rallongement du congé de paternité (pour qu’il soit de même durée que le congé de maternité), le rallongement du congé de maternité des indépendantes, une meilleure prise en charge de la dépression post-partum, le soutien à la création de crèches ou encore la sensibilisation des banques au soutien à l’entrepreunariat féminin.
“Les électeurs, et en particulier les électrices, en ont marre de voir leurs droits détricotés, marchandés ou abandonnés. Les femmes n’ont pas du tout apprécié que les conditions d’accès au crédit-temps aient été durcies, que le droit à l’avortement reste soumis à des peines de prison, ou encore que les métiers féminisés, si applaudis durant la crise sanitaire, n’aient pas été revalorisés comme promis par le gouvernement fédéral. Les femmes demandent aux partis que l’on tienne compte d’elles non pas uniquement durant les élections, mais aussi et surtout durant les deux mois d’activité parlementaire qu’il nous reste”, avertit Sophie Rohonyi.
Rendre le phénomène visible
En vue de ce vendredi 8 mars et de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, DéFI appelle ainsi tous les démocrates, quel que soit leur genre, à participer à la marche (et à la grève). L’objectif est de rendre visible des problématiques considérées parfois comme secondaires, alors qu’elles concernent la moitié de l’humanité et influent sur les générations futures et les projets de société dont elles seront porteuses.
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