DéFI dénonce les attaques répétées de la N-VA contre les communes à facilités

DéFI condamne fermement les propos tenus ce jeudi matin sur BelRTL par Matthias Diependaele, ministre-président flamand, en ce qu’il remet une fois de plus en cause l’existence des communes à facilités. 

  • Publié le 10.07.2025

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Pour rappel, ce régime a été confirmé par la Cour de Cassation en décembre 2018  , à la suite d’un recours intenté par DéFI, par l’assemblée générale du  Conseil d’Etat en 2014 ou encore par le tribunal de première instance d’Audenarde il y a quelques jours, dans un recours concernant la ville de Renaix.

Ces déclarations, indignes d’un Ministre-président censé représenter et défendre tous les habitants de Flandre, confirment la stratégie bien connue de la N-VA : affaiblir progressivement les droits des francophones en Flandre, jusqu’à leur suppression pure et simple.

Maxime Timmerman, président de DéFI Jeunes et ex-tête de liste UF dans le Brabant flamand, rappelle que le plan de la N-VA a toujours été clair: « Ce n’est pas la première fois que la N-VA mentionne la volonté d’effacer les droits linguistiques des francophones. Le véritable obstacle au vivre-ensemble, ce n’est pas la diversité linguistique, ce sont leurs discours qui désignent sans relâche les francophones comme un fléau à éradiquer. C’est une stratégie de division, pas de gouvernance.»

Sophie Rohonyi, présidente de DéFI et échevine dans la commune à facilités de Rhode-Saint-Genèse confirme: Les communes à facilités fonctionnent. Les habitants francophones et néerlandophones y vivent en harmonie. Les seuls problèmes communautaires que nous rencontrons viennent systématiquement de la NVA qui menace nos crèches, nos écoles, nos commerces… Que la N-VA respecte nos droits, les décisions judiciaires qui les confirment… et nous foute la paix!“

Pour DéFI, la N-VA se trompe de combat. Les amarantes soulignent ainsi plusieurs points essentiels pour défendre le vivre-ensemble et le respect des droits fondamentaux :

  1. Les facilités ne sont pas un obstacle, mais un instrument de dialogue, d’accès aux services publics et de compréhension mutuelle.
  2. Ce ne sont pas les facilités qui empêchent le vivre-ensemble, mais bien la stigmatisation constante des francophones par les nationalistes flamands.
  3. En Wallonie, les communes à facilités pour néerlandophones ne sont pas remises en question. La coexistence y est harmonieuse, preuve que le modèle peut fonctionner lorsqu’il repose sur le respect.

DéFI appelle ainsi à une réaction politique forte face à cette offensive identitaire. Les Engagés et le MR, également membres d’Union Francophone, ne peuvent pas rester silencieux face à cette énième attaque à l’encontre des communes à facilités. 

Face aux tentatives répétées de certains partis de faire disparaître les communes à facilités, DéFI réaffirme son engagement total à défendre les droits linguistiques, sociaux et culturels des francophones en Flandre, aux niveaux parlementaire comme judiciaire.

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  • Défense des francophones

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